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Tiaret :Premiers jours du Ramadhan 2010 Une chorba si chère

  

     «Trop, c’est trop», telle est l’appréciation qui ressort des bouches de nombreux citoyens, rencontrés à travers différents marchés des grands centres de la wilaya: à Sougueur, Mehdia, Ksar-Chellala, Frenda, Tiaret…Pour les braves consommateurs des classes moyennes évidemment, la Chorba de cette année s’annonce trop «épicée», pour les bourses maigres.

    En effet, cette fois encore, les ménagères sont obligées de faire leurs emplettes sans vider leurs tirelires, tout en veillant au goût de cette sacrée chorba, qui contenait tant d’ingrédients autrefois, cédés à un prix symbolique ou même offerts par le bon voisin. Hélas! Aujourd’hui, notre chère chorba commune est en train de devenir un luxe pour de nombreux ménages qui, à voir les mines irritées devant les étals de commerçants au regard froid, pensent déjà à la rentrée scolaire avec des soucis tricolores: bleu, blanc et rose cette année. Tous les prix des ingrédients de cette célèbre Chorba: viandes, épices, légumes, condiments… sont désormais hors de portée.    

Il y a eu une hausse sensible des prix de tous les légumes et partout, un véritable complot de vrais spéculateurs. Les prix affichés il y a deux jours ont tous grimpé pour atteindre parfois leurs doubles. Pour l’oignon, c’est 35 DA au lieu de 25 DA le kilo, prix enregistré avant hier. La pomme de terre est cédée à 45 Da, voire à 50. Le prix de ce féculent était de 25 DA la semaine écoulée. La tomate, elle, est à 70 DA. La carotte est également à 70 DA, ainsi que la courgette, inévitables pour la soupe selon la recette commune à la majorité des ménages. Ceci pour compenser la réduction de la viande, les gens ont recours aux légumes.    

Malheureusement, au rythme infernal du marché, plusieurs familles ont déjà commencé à renoncer à cette bien-aimée soupe traditionnelle préparée aux viandes, lesquelles ont définitivement quitté le menu du «zaoueli», une frange de nouveaux citoyens façonnés, qu’on le veuille ou non, par les mille et un visages de la mondialisation.                 

S. Moumen

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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