Tissemsilt Le train Alger-Tissemsilt, sifflera-t-il un jour ?

Il a été précisé dans un rapport publié et rapporté par certains journaux, qu’une grande part sera investie dans les chemins de fer que le gouvernement considère comme étant essentiels pour l’élargissement de la base de son économie, ainsi que pour

l’établissement d’une liaison entre ses centres de production industrielle et ses centres de transports terrestres et maritimes en croissance. Même avant que le programme d’investissements ne soit dévoilé, le ministère des Transports avait accordé un contrat conjoint à l’entreprise espagnole « Fomento de construcciones y contratas » (FCC) et à l’algérienne ETRHB Haddad, pour la construction d’un chemin de fer de 185 km de longueur reliant Alger notamment à Relizane, Tiaret et Tissemsilt dans le Nord-Ouest, nous a-t-on fait remarquer d’une source très au courant de ce dossier. Effectivement, un budget d’une valeur d’un milliard d’euros a été alloué pour la réalisation d’une voie unique de haute performance, qui permettra ainsi une vitesse maximale de 160 km/heure. Néanmoins, ajoute la même source, le contrat de la FCC et ETRHB, n’est autre que le plus récent d’une série de contrats accordés durant les derniers mois, des investissements ferroviaires ont été projetés. C’est dans cette logique que plusieurs études techniques sont au point mort jusqu’à ce jour. Ainsi, parmi les opérations de contrôle, de suivi et des travaux de réalisation pour le secteur des chemins de fer, il reste à citer l’approbation des études d’exécution, le suivi, le contrôle des travaux de réalisation de la nouvelle ligne ferroviaire à voie unique Tissemsilt- Boughezoul sur 139 km qui a été confiée au groupement de bureaux d’études composé de Getinsa (Espagne), TPF Planège (Portugal) et Sidem (France). C’est du moins ce qu’a annoncé hier l’Agence nationale d’études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (Anesrif). Le montant exact pour la réalisation du contrat est fixé à hauteur de 2,375 milliard de dinars. Pour ce qui est de la durée d’intervention du groupement, la même source a indiqué que celle-ci est fixée à 39 mois. Par ailleurs, la signature pour le début de la réalisation des travaux s’effectuera dès que le contrat sera approuvé par la commission nationale des marchés publics. En somme, de par ce genre de contrat et de projet, l’Algérie compte affermir son réseau de suivi de la réalisation de transport de base, particulièrement dans l’Algérie profonde. A.Nadour