la mercuriale se stabilise A la joie des citoyens, une large disponibilité des produits de consommation, soutenue par une relative stabilité des prix est constatée au niveau des marchés de proximité de la ville de Tiaret, et les autres grands centres urbains, à l’image de Takhemaret, Frenda, Sougueur ou Mahdia.
En effet et contrairement aux précédents ramadhans, celui-ci semble se distinguer de par la stabilité des prix. Cinq jours seulement après son avènement, à la grande satisfaction des consommateurs. « Nous avons noté une stabilité remarquable, durant les premiers jours du mois de ramadhan,» ont indiqué les responsables de la direction de wilaya du Commerce, dont les agents ont été déployés, pour des opérations de contrôle de qualité, tandis que les services de la sûreté de wilaya ont investi les sites, où se créent des marchés informels, pour chasser les faux commerçants. S’agissant des prix des fruits et des légumes, il n’y a pratiquement pas de grand changement entre aujourd’hui, et la période d’avant le ramadhan, ont souligné des consommateurs, rencontrés au niveau du marché populaire, du lieu dit « Volani » à Tiaret.
Certains produits agricoles, telles l’oignon ou la tomate fraîche, ont même accusé une baisse de prix, au cours des premiers jours du jeûne. Les appels à la raison, lancés par l’Union Générale des Commerçants et Artisans Algériens, ainsi que par les pouvoirs publics, semblent avoir trouvé pour une fois un écho favorable, a noté une ménagère. Question viandes blanches et rouges, le marché affiche également une disponibilité des ces produits très prisés. Le poulet a légèrement pris des ailes, pour dépasser les 340 DA le kg, contre seulement 250 DA en pleine saison estivale. Une sensible fluctuation a également touché les viandes rouges, dont les prix ont été revus à la hausse. De nombreux consommateurs se rabattent aussi sur les viandes congelées d’importation, en raison de leurs prix jugés abordables. Enfin, d’aucuns espèrent que cette stabilité des prix, n’est pas qu’une accalmie, car ce ne sont pas les productions qui sont en baisse cette année, quand on sait par exemple, que la tomate est cédée à moins de 10 DA en gros, mais qui a été quand même revendue à plus de 60 DA, le premier jour du ramadhan. S.Moumen Ouest tribune du 18/08/2010
19 août 2010
S.Moumen