Dans une ville qui étire ses tentacules démesurément par la faute d’une urbanisation pas toujours maîtrisée et un parc automobile dépassant de loin les capacités d’absorption d’une cité «envahie» de toutes parts, s’ajoute un autre problème comme «spécifique» à la capitale des Rustumides.
Devenue comme un phénomène de mode, l’usage des avertisseurs sonores donne à la ville des allures de foire d’empoigne. Actionnée à tire-larigot et pour n’importe quel prétexte, l’avertisseur sonore des véhicules ou le klaxon comme l’appellent certains est pourtant réservé à des situations précises comme le prévoit expressément le code de la route.
Or, à Tiaret, les automobilistes usent tous en même temps de leurs klaxons pour remplir l’atmosphère de mauvais décibels à vous mettre les nerfs en bouillie. Certains, par des horaires impossibles, poussent le bouchon si loin qu’ils n’hésitent pas à «envahir» tout le quartier de leur pollution sonore juste pour héler le gosse de ramener le couffin. Pis encore, des automobilistes, et ils sont malheureusement nombreux, usent n’importe comment et sans raison valable de leurs avertisseurs sonores en pleine nuit, ce qui est formellement prohibé par la loi.
Dans les autoécoles, l’on est pourtant supposé apprendre aux conducteurs stagiaires que le klaxon est interdit la nuit pour être remplacé par un simple appel de phare, ce qui est, il est vrai, moins stressant et un zeste plus civilisé
!
26 août 2010
El -HOUARI Dilmi