On vous le dit
le 31.08.10 | 03h00
Les citoyens de la ville de Tiaret ont de plus en plus peur. Un sentiment justifié par un regain d’activité de la délinquance juvénile en ce mois de piété. L’affaire des jeunes cagoulés, qui avaient perpétré une attaque à la cité Amar Boulis (route Aïn Bouchekif) contre la famille d’un citoyen retraité, a vite fait le tour de la ville.
Les assaillants (quatre jeunes), qui avaient concocté un plan des plus machiavéliques, ont surpris à l’intérieur de leur domicile une femme et sa fille en escaladant le poteau électrique surplombant la villa. Une fois ligotées, les victimes furent délestées de leurs bijoux et argent au moment où le père était sorti accomplir la prière surérogatoire (tarawih). Bien que trois d’entre eux furent appréhendés par les éléments de la police judiciaire, après une minutieuse mais rapide enquête, puis écroués, la situation n’a pas changé. Les gens ont peur et (re)commencent à se barricader chez eux. Certains réapprennent à se «bunkériser». Les services de sécurité, qui multiplient les descentes, tentent pourtant de rassurer les citoyens. Au niveau d’autres quartiers connus pour être des plus chauds de la wilaya, les délinquants n’en continuent pas moins de susciter la même psychose. Un jeune citoyen, résidant à la cité Botto, a été surpris par des jeunes qui l’ont agressé.
© El Watan
31 août 2010
Tiaret