Medrissa (w. Tiaret): solidarité.

            Le restaurant du CRA toujours au rendez-vous      Chaque jour à la rupture du jeûne, la section locale du Croissant Rouge Algérien (CRA) de Médrissa, accueille les paniers vides et numérotés de 100 à 120 personnes issues de couches défavorisées en son local temporaire implanté dans l’école primaire «Makhloufi Med».     Pour rappel, ce restaurant ouvert dès le troisième jour du jeûne, a fait l’objet d’une aide morale particulière de la part des autorités du CRA ainsi que de celles de l’APC de Médrissa et de la daïra Aïn Kermès.    

En effet, ce bureau du CRA que gère avec abnégation des enseignants natifs du village, ne cesse d’attirer les nombreux bienfaiteurs qui assurent régulièrement l’approvisionnement en denrées alimentaires. La cuisine est confiée à une équipe de femmes volontaires qui sont aux fourneaux dès 14h00.    

Le menu, composé généralement d’une entrée (chorba ou h’rira), d’un plat de résistance avec viande, d’un mets d’accompagnement le tout agrémenté d’un dessert (flan), de dattes et lait, n’a rien à envier à celui d’un restaurant. Les bénéficiaires qui sont pris en charge par des bénévoles viennent récupérer leurs colis quelques minutes avant l’appel du muezzin au Ftour.    

Pour certaines personnes âgées, ce sont les membres du bureau eux-mêmes qui se chargent au moyen de leurs propres véhicules de livrer le colis au domicile du bénéficiaire. Cependant, la présence d’un second groupe de bénévoles pouvant prendre le relais pour le nettoyage et l’entretien des lieux aurait été souhaitable.    

Le responsable local du CRA s’est déclaré satisfait de ces conditions qui, selon lui, constituent un cas assez remarquable pour avoir réussi à mobiliser tant de bienfaiteurs en un temps relativement court. Enfin, du côté des citoyens, on ne cesse de louer cette initiative réalisée par des bénévoles tout en rendant hommage aux bienfaiteurs connus et anonymes qui soutiennent le CRA dans sa noble tâche qui est celle d’aider le citoyen où qu’il soit et dans les moments les plus durs de cette vie éphémère.                S. Moumen