L’affaire des voleurs encagoulés qui a laissé planer un véritable climat d’insécurité au sein de la population tiaretie vient de connaître son épilogue suite à
l’arrestation de pas moins de trois membres sur les quatre qui composent le groupe. Mercredi dernier, juste après la rupture du jeûne, plus précisément pendant la prière des tarawih, deux jeunes hommes, des repris de justice notoirement connus dans le milieu de la pègre, se sont introduits dans une habitation située non loin du lycée Hirèche, dans la partie sud de la ville, et ce, après avoir réussi à escalader un poteau électrique menant à la terrasse. Profitant de l’obscurité, les malfaiteurs accomplissaient leur forfait au moment où deux de leurs acolytes assuraient la garde quelques mètres plus loin. Une fois à l’intérieur de la maison, les deux voleurs, le visage encagoulé et armés d’un couteau et d’un sabre, ont menacé la femme en l’absence des autres membres de la famille de leur remettre ses bijoux et autres objets de valeur. Aussi, pour commettre tranquillement leur délit, les deux assaillants sont allés même jusqu’à lui ligoter les mains. Ne trouvant pas le butin souhaité, les malfaiteurs lui arrachèrent deux chaînes en or qu’elle portait, une somme de 6 000 DA ainsi que deux passeports, le sien et celui de son mari et enfin une carte d’identité nationale. Présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Tiaret, trois parmi les malfrats âgés de 24 à 26 ans ont été placés sous mandat de dépôt alors que le quatrième demeure toujours en fuite et activement recherché par les services de sécurité. Il convient de rappeler que ce n’est pas la première fois que ce genre d’agression se produit à Tiaret puisque tout dernièrement deux voleurs qui se sont faits passés pour des agents de l’OPGI sont parvenus à entrer dans un domicile dans un quartier au sud de la ville où ils ont ligoté la propriétaire. Mourad B.
Publié le 01/09/2010 à 02:30 – 63 visites
Source : lesoirdalgerie
9 septembre 2010
Benameur Mourad, JUSTICE