Les marchands de la friperie au nombre d’une centaine activant au marché de Volani affichent leur colère quant aux instructions du premier responsable de la wilaya de Tiaret. Les services de sécurité ont été mobilisés sur les lieux pour notifier aux occupants des baraques de baisser rideaux jusqu’à nouvel ordre. Selon des sources proches de la wilaya, la décision a été prise lors d’une rencontre des deux parties (wali – représentants des commerçants).
La rencontre en question a porté notamment sur la régularisation des situations de ces commerçants notamment en ce qui concerne le volet du registre de commerce et le paiement des arriérés qui leur avait été déjà notifié , depuis le début du mois sacré de ramadhan, par les contrôleurs, indique-t-on. La prolifération de ce phénomène ne cesse de prendre de l’ampleur au niveau de cette espace commerciale où l’anarchie règne en maitre. Une intervention n’arrange pas les choses et les occupants sont inquiets, car selon le porte-parole rencontré sur les lieux squattés: «On est contre ces mesures qui nuiront à notre activité commerciale. Les décideurs doivent prendre en considération notre état social.» Contacté par nos soins, le chef de la daïra de Tiaret a indiqué à L’Echo d’Oran que «des mesures pour faire face à ce phénomène et de mettre de l’ordre à l’intérieur de cet espace qui est devenu un point noir seront mises en branle ajoutant que la prédominance de l’activité informelle entrave en permanence la fluidité de la circulation et le commerce incontrôlé peut encourager de grands risques pour la population.» Notre interlocuteur ne manquera pas de signaler que «plus de 50 commerçants ont bénéficié de locaux au niveau de Trig el Beïda, réalisés dans le cadre du programme présidentiel, et les sinistrés du même marché, lors de l’incendie déclaré il y a trois ans, ont bénéficié des aides du ministère de la Solidarité nationale et ont été installés au nouveau centre commercial, sur la route de Sougueur.» «Au même chapitre, une opération coup-de-poing sera lancée dans les prochains jours à travers les places publiques, les trottoirs et les ruelles occupés par les pseudos commerçants», indique encore la même source.
L’Echo D’Oran
Hamzaoui Benchohra
13 septembre 2010
Hamzaoui Benchohra