A travers deux projets ayant consommé une enveloppe financière de 109 millions de dinars, 854 familles des communes de Si-El-Haoues et Chehaima ont été récemment raccordées au réseau d’alimentation en gaz de ville. Pour la première commune, ce sont 329 foyers qui sont alimentés au terme de cette première tranche qui a duré 5 mois, et ce, en attendant l’achèvement du second tronçon qui aura à ravitailler le reste de la population. Cette action intervient au lendemain de la mise en service du point ayant alimenté la localité de Bougara, près de la daïra de Mahdia, à l’Est de la wilaya de Tiaret,
où 270 foyers ont été raccordés au terme de la première partie de ce programme qui doit toucher 820 familles. Néanmoins, ces actions, qui viennent soulager au mieux le quotidien des citoyens, viennent s’ajouter à une série de raccordements devenus opérationnels pour approvisionner pas moins de 3 935 familles réparties à travers les communes de Zmalet Emir Abdelkader, Sidi Abderahmane, Medroussa, ainsi que la mise en service, à Sougueur, du centre de consolidation pour l’alimentation en gaz naturel devant toucher près de 12 000 familles. Cependant, il y a lieu de préciser que 1 577 foyers, regroupés autour de 7 sites, ont bénéficié de cette énergie, durant l’année 2009, et ce, à l’instar du gaz de ville qui a touché 28 quartiers. Dans le même sillage, le défi d’alimenter la majorité des localités de la wilaya, même les plus reculées et les plus difficiles d’accès, se veut une préoccupation majeure des autorités locales qui comptent soulager très prochainement d’autres localités jusque-là démunies de cette énergie et qui sont inscrites sur la feuille de route de 8 autres projets qui sont en cours et, dont l’échéance de mise en service est prévue courant de l’année prochaine. Ainsi, par ces nouveaux ouvrages, la wilaya de Tiaret occupe une place honorable quant à la couverture en gaz naturel, qui a atteint un taux avoisinant 70% et celle de l’électrification rurale qui couvre plus de 74% avant de parvenir, dans peu de temps, à couvrir un taux de 80%. Il s’agit, somme toute, d’une détermination combinée entre les pouvoirs publics locaux et les responsables de l’organisme distributeur de ces énergies (SDO) qui permet aux populations, notamment celles des zones urbaines et semi-urbaines, de souffler au mieux et d’améliorer leur cadre de vie. Néanmoins, dans l’attente d’une meilleure concrétisation de tels programmes, certaines localités continuent de subir des incommodités monstrueuses génitrices de déplaisants enchaînements notamment pour les familles modestes. M. Z.
Mercredi 21 Juillet 2010 – www.lecourrier-dalgerie.com – N°1942 – 7e année
25 septembre 2010
M. Zouaoui