| Edition Internet Oranie |
Les personnes âgées, les femmes et les enfants ne peuvent prétendre avoir une quelconque place dans les taxis qui desservent les villes et villages voisins de Médrissa, une municipalité relevant de la daïra de Aïn Kermès, située à quelque 65 km du chef-lieu de la wilaya Tiaret. En effet, telle est la situation actuellement vécue par la population de ce bourg, chaque matin, pour se déplacer vers toutes les directions, à savoir Tiaret, Frenda, Aïn Kermès, Aïn Dheb et Sougueur.
La nouvelle et principale station de taxis, située en plein centre-ville et jouxtant le stade communal, connaît quotidiennement un monde fou qui, dans l’extrême urgence pour la plupart, est contraint de se rendre à Tiaret, Frenda ou à Sougueur pour faire des achats ou régler des factures au niveau de la Sonelgaz, ou pour percevoir leurs paies au niveau de la banque. Puisqu’à Médrissa, il n’existe aucun moyen de transport collectif interurbain à grande capacité qui faciliterait à la grande population de satisfaire ses différents besoins quotidiens, le droit le plus légitime, comme le disent quelques citoyens exprimant leur ras-le-bol envers les rares et vieux taxis en voie de disparition mais qui continuent, quand même, de dicter leur diktat aux nombreux usagers.
Et dans ce calvaire vécu par les voyageurs en partance de Médrissa, chacun avance ses arguments. Une grande foule se concentre, toute la semaine, au niveau de la station de taxis où il faut avoir beaucoup de force physique pour s’emparer d’une place. Le sort des enfants et des femmes reste suspendu jusqu’au moment où on trouve une solution à cette problématique qui est le souci majeur actuel de la population locale qui rêve de moyens de transport à grande capacité, de Karsan et autres Hyundaï…
S. Moumen
25 septembre 2010
Medrissa, S.Moumen