Sous la houlette de sa directrice, la célèbre dramaturge Fouzia Aït- El-Hadj, le théâtre régional de Tizi Ouzou, a été l’hôte, jeudi et vendredi derniers, de la wilaya de Tiaret avec deux troupes qui ont animé les soirées ramadanesques des villes de Tiaret et Sougueur. « Super Miiir »
est le titre de la première pièce jouée à la Maison de la culture de Tiaret. Relatant la cacophonie d’une campagne électorale menée, comme ça se passe généralement chez nous, dans la confusion préméditée par des opportunistes friands d’une responsabilité municipale. Cette pièce a été jouée par la troupe du théâtre régional de Tizi Ouzou dimanche soir par d’illustres artistes dont les noms n’ont besoin d’aucune présentation. En effet, adaptée par Abdelhamid Rabia et mise en scène par Abdelaziz Guerda, « Super Miiir », a été présentée par des artistes de renom qui ne sont autres que Amar Guendouz, Abdelkrim Kherfellah, Mahfoud Berkane, Saida Zitouni, Ali Tamert et Amine Bouterfas. A Sougueur, c’est une pièce entièrement féminine, comme voulait le préciser Fouzia Aït El Hadj, qui a été présentée durant la soirée de vendredi par une seconde troupe de Tizi Ouzou. Néanmoins, ce qui est à mettre en relief est, malencontreusement, l’absence du public qui n’a pas été informé. Une négligence des responsables concernés qui sont beaucoup plus préoccupés, en cette période de Ramadhan, par leurs bedaines que par le rôle qui leur est assigné, notamment celui qui doit consister à enlever la population de la léthargie lourdement vécue en matière de divertissement. Par ailleurs, contrairement aux années écoulées, la wilaya de Tiaret n’a affiché aucun programme d’activités culturelles à l’occasion du mois de Ramadhan. Un laxisme qui interpelle les consciences et qui laisse libre cours à une série de questionnements dans la mesure où la situation ne nécessite aucun commentaire quand on sait que l’homme qu’il faut n’est pas à la place qu’il faut au sein de cette wilaya qui mérite pourtant mieux et cette jeunesse qui ne demande qu’une minime considération à son endroit. M. Zouaoui
Le Courrier D’Algérie Vendredi 27 – Dimanche 15 août 2010
25 septembre 2010
Culture, M. Zouaoui