En support aux orientations du plan d’urbanisme de la ville de Tiaret, les autorités locales ont tablé, dernièrement, sur une politique innovatrice dans le sens à réhabiliter le patrimoine naturel, notamment les espaces verts. Ainsi, la rénovation du parc d’attraction est mise en exergue, puisqu’une enveloppe financière de l’ordre de 4,5 milliards
de centimes est dégagée afin de réconforter et actualiser cet espace qui était, jadis, un fleuron où les familles venaient y goûter un peu d’air frais. En plus des buvettes, les plus jeunes y trouvaient un immense plaisir dans les manèges qui deviennent, à la longue, proie à la rouille. Ironie du sort, cet endroit théoriquement conçu pour accueillir tout ce beau monde en quête d’un petit repos à l’air libre, est devenu, depuis bien longtemps, un lieu de prédilection pour les auteurs de divers maux sociaux, voire consommation de drogues et psychotropes, alcools et prostitution. Un parc immense de 44 ha, surplombant la capitale des hauts-plateaux de l’ouest, victime de l’incurie humaine qui l’a perverti en un endroit insalubre et honteux. Nonobstant, la louable décision prise par le wali qui tend à restituer aux citoyens leur droit à la détente et au délice de la nature, afin d’atteindre un tel objectif, il faut prévoir à y consacrer, en plus des moyens financiers, des moyens humains et un brin de conscience en mettant en place des mécanismes de protection adéquats devant garantir une protection durable. Au demeurant, les autorités locales sont aussi interpellées pour intervenir, d’une manière similaire, au sein de certains autres endroits qui subissent, aujourd’hui, le même sort. Par ces endroits, on peut citer le jardin du quartier «L’Avenir» lequel, bien que clôturé, vous accueille avec tout ce qu’il comporte comme mauvaises herbes et broussailles, formant un gîte aux toxicomanes nocturnes qui deviennent, après avoir «rempli» la tête, des agresseurs notoires. Par ailleurs, il est souhaitable que la réhabilitation du parc d’attraction constitue une première étape quant à une amélioration saine et pérenne de cette ville qui mérite pourtant mieux eu égard à sa noble histoire et ses traditions immortelles. M. Z.
Mercredi 28 Juillet 2010 – www.lecourrier-dalgerie.com – N°1948 – 7e année
25 septembre 2010
Environnement, M. Zouaoui