La manière avec laquelle ont été distribués, les locaux du complexe commercial de « Haï Tahounza », près de l’établissement public de santé de proximité, dans la commune de Aïn El Hadid, dans la wilaya de Tiaret, a suscité le courroux des jeunes chômeurs, ayant déposé leurs dossiers depuis longtemps, sans pouvoir en bénéficier, notamment pour ceux ayant de certaines spécialités professionnelles et artisanales. Ces derniers ont adressé une correspondance, dont une copie a été remise à notre rédaction, aux autorités concernées, demandant l’ouverture d’une enquête sur la manière dont s’est déroulée cette distribution de locaux, au niveau du complexe commercial, initialement destinés à la frange des jeunes chômeurs diplômés, des centres de formation professionnelle.
Les jeunes chômeurs contestataires interpellent les autorités concernées, afin que des clarifications leur soient fournies sur le sujet. En principe, c’est le premier responsable de la wilaya, qui devrait résoudre cette problématique dans les plus brefs délais, et prendre en considération les doléances de cette catégorie de jeunes, dont le seul souci reste la concrétisation de leurs souhaits, en l’occurrence, bénéficier d’un local commercial, afin de pouvoir exercer leur métier.
La majorité des jeunes chômeurs ont exprimé une grande déception, quant à la longue attente qu’ils ont subie, pour bénéficier d’un local, sans qu’il y ait de nouvelles, en dépit des promesses qui leur ont été faîtes. Le comble dans cette affaire, c’est l’exclusion de deux jeunes ayant des diplômes et des compétences requises, dans l’électricité urbaine, et qui étaient parmi les premiers à avoir déposé les dossiers, auprès des services concernés par cette opération, au moment où d’autres jeunes, venus des différentes communes relevant de la daïra de Frenda, et ayant les mêmes spécialités, ont bénéficié desdits locaux. En attendant, une intervention de la part de l’organisme habilité de la wilaya de Tiaret pour régler ce problème, les jeunes chômeurs exclus des listes des bénéficiaires à Aïn El Hadid, espèrent être rétablis dans leurs droits, par les autorités compétentes concernées.
Ouest Tribune S. Moumen
25 septembre 2010
AIN LAHDID, S.Moumen