Les chiens errants fourmillent de plus en plus à Tiaret, à telle enseigne, qu’ils sont devenus menaçants et agressifs. Si, dans le passé, ces canidés semaient la terreur, notamment de nuit, au sein des lotissements mal éclairés,
leur menace gagne aujourd’hui tous les quartiers de la ville. Devant une telle situation, les citoyens ne savent plus à quel saint se vouer, pour assurer la protection de leurs enfants, notamment ceux scolarisés. A la cité « EPLF », nos sources rapportent, qu’une petite écolière a été par deux fois mordue par ces bêtes, qui ont conquis certains espaces verts, pour y abriter leurs portées, et les protéger des intrus que sont les passants. Une autre dame, femme de ménage, obligée de quitter son domicile très tôt, affirme que certains jours, la meute de chiens de son quartier, l’oblige à arriver en retard à son travail. Mais le danger n’est pas que nocturne, puisque ces dangereux « résidents » circulent librement dans tous les coins du quartier, notamment aux alentours des gargotes et autres boucheries, en quête de pitance, laquelle leur est généreusement offerte par les commerçants, qui vident leurs poubelles sur les trottoirs. Un exemple concret pour les passants est donné par la meute de six à huit chiens, qui vadrouillent nuit et jour, à proximité de la grande maternité de la ville. Enfin, ces lieux envahis par des chiens abandonnés, à Tiaret, Ksar-Chellala, Ain Dheb ou Mahdia constituent une véritable menace pour la santé des citoyens. Car, en plus des morsures, ces canidés sont le vecteur de plusieurs maladies dangereuses, d’où la nécessité d’une prompte intervention des services compétents concernés, et capables de neutraliser ce phénomène en expansion, dans certaines de nos villes et de nos villages. S.Moumen
Dimanche 26 Septembre 2010 Ouest Tribune
26 septembre 2010
Environnement, S.Moumen