Le chef d’unité du secteur sanitaire de Tiaret nous écrit Par : Rédaction de Liberte

Edition du Dimanche 20 Novembre 2005

L’Algérie profonde

Je voudrais faire suite à l’article paru le 15 novembre 2005 dans la rubrique “l’Algérie profonde”, intitulé “Bavure et sanctions”.

Permettez-moi de vous apporter les précisions suivantes : lors de l’accouchement qui s’est déroulé par voie basse, une déchirure périnéale s’est produite, chose fréquente lorsque la patiente n’est pas coopérante. Au moment de la suture faite par la sage-femme, comme à l’accoutumée, l’incident s’est produit. l’aiguille s’est détachée du fil restant au niveau du périnée (fesse) et non au niveau de l’utérus comme il a été évoqué dans l’article. alerté par la chef d’équipe, j’ai procédé à une tentative d’extraction à l’aveuglette, en l’absence de moyens, je précise : ni amplificateur de brillance ni, à défaut, une radio mobile, et vu qu’il fallait redouter une infection périnéale du faite de sa prise en charge lourde de conséquences avec risque de  complication comme la fistule rectovaginale, j’ai décidé d’avoir recours à la conduite à tenir suivante :
une désinfection adaptée à la situation et une suture qui s’impose, puis programmer une reprise ultérieure sans amplificateur de brillance. Après avoir saisi l’hôpital
d’Oran, service maternité, pour l’hospitalisation et le service de traumatologie
pour le bloc doté d’un amplificateur de brillance, j’ai procédé moi-même au transfert de la patiente avec ordre de mission du secteur sanitaire. prise en charge post-opératoire, la patiente est sortie indemne de toute complication.