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Tiaret : Education Le baptême des établissements scolaires pose problème

16 octobre 2010

ENSEIGNEMENT, S.Moumen


Un peu partout à l’échelle de la wilaya de Tiaret et parallèlement aux autres villes du pays, de nombreuses structures éducatives poussent comme des champignons, mais sans porter aucun nom propre, à part celui donné par la population, pour se situer géographiquement et reconnaître les établissements, qui accueillent leur progéniture.
Ce phénomène de retard dans le baptême, qui dure depuis les années déjà, n’est pas spécifique qu’aux grands centres urbains. En effet, il n’y a qu’à visiter n’importe quel petit village et demander dans la rue aux écoliers, le nom de leurs écoles respectives. Les réponses fournies vont tout de suite, non pas vous aider à trouver l’établissement demandé, mais plutôt à vous égarer tout simplement, particulièrement pour ce qui est des collèges et des écoles primaires. Les lycées étant moins nombreux, sont donc plus faciles à repérer.


Imaginez que dans des villes comme Tiaret, Sougueur, Ksar-Chellala, Frenda et bien d’autres, il existe plusieurs écoles primaires qui fonctionnent depuis plusieurs années, sous le nom : « école nouvelle » ou simplement « école Haï… », en référence à l’appellation du quartier, encore plus anonyme comme Haï El M’châab, Haï Essouk, Haï route de … Idem pour les rues et places publiques, notamment dans les nouvelles cités, ronds-points et bien d’autres bâtisses ou ouvrages importants, qui viennent s’ajouter chaque année, au paysage urbain de la ville. Pourtant, les personnalités de tout bord sont nombreuses à Tiaret, comme ailleurs sur le territoire national.
A commencer par les Chouhada et anciens Moudjahiddine, dont beaucoup nous ont quittés dernièrement, ainsi que ceux qui sont tombés dans l’exercice de leur fonction, plus particulièrement en mission sécuritaire, tels que les militaires, gendarmes, policiers, pompiers, journalises, etc… Les hommes de lettre et de science, personnalités sportives, artistes, notables ayant contribué à l’essor de leur communauté, ou ceux connus pour un acte de bravoure, les dates historiques. La liste est longue… cela concerne toutes les personnes qui méritent, que leur nom soit inscrit sur les frontons des établissements scolaires, sportifs, culturels, cités, rues et ruelles, etc…
Les citoyens ont, plus ou moins, entendu parler de l’existence de commissions spéciales, chargées du baptême des rues, cités et autres édifices publics, au niveau de l’APC et de la wilaya, mais sans trop connaître la mission exacte de celles-ci, ni quand et comment sont effectués ces baptêmes, qui pour l’instant, ne semblent pas avoir commencé.
Un ancien membre de la commission de wilaya, concernant ce volet, indique que, pour le baptême de rues, écoles ou tout autre édifice public, les noms prédestinés devaient répondre à un certain nombre de critères. Il s’agira de la confection de fiches biographiques, où les noms et prénoms, ainsi que les mérites de la personne à qui on décidera de rendre hommage à travers un baptême, soient ainsi vérifiés. Mais de l’avis de nombreux citoyens interrogés à ce sujet, le nom de l’infrastructure, (école ou autre édifice publics), devrait figurer sur le plan du projet, bien avant sa réalisation, comme un nouveau-né qu’il faut inscrire sur les registres officiels et non attendre une dizaine d’années, pour se rappeler de cette opération très importante.
D’autre part, il y a un aspect très important de la vie civile, qui est compromis et qui concerne l’absence de tout repère officiel, il s’agit du courrier postal. En effet, l’absence de dénomination, notamment de rues et ruelles est fort embarrassante pour le facteur, qui éprouve ainsi les pires difficultés à remettre le courrier à son destinataire, mais également pour le citoyen, qui se voit pénalisé de la sorte.
La plupart des citoyens rencontrés ont émis le vœu de voir la procédure permettre de baptiser tous ces endroits, demeurés sans nom depuis des lustres, ainsi que les nouveaux venus entamés, pour mettre fin une bonne fois pour toutes, à cette situation gênante, puisque versant carrément dans l’anonymat, en pleine époque de l’évolution technologique.

 Ouest Tribune

S. Moumen


À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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