Tiaret entame sa deuxième année sans maire au plus grand désarroi de la population locale. La confirmation par la cour d’appel des peines de prison ferme prononcées à l’encontre de la majorité des membres de l’APC, a littéralement décapité la plus grande commune de la wilaya avec, à la clef, la suspension du mandat électoral par le wali de la wilaya.
Le secrétaire général de la commune a été chargé par le Wali pour la gestion courante des affaires de l’assemblée populaire communale. Aujourd’hui, la suspension du mandat électif par le chef de l’exécutif de wilaya a fait que l’Hôtel de ville n’est fréquenté par presque personne avec tout ce que cela engendre comme tracas pour le quotidien du citoyen. Du côté de la tutelle, l’on rejette l’idée d’une éventuelle réhabilitation des élus actuellement suspendus, ni même la désignation d’un représentant de l’Etat pour gérer l’une des plus grandes communes du pays en terme de population.
S. Moumen N°3331 – LUNDI 18 OCTOBRE 2010 La Voix de l’Oranie
18 octobre 2010
ASSEMBLEES, S.Moumen