Personne n’aurait crié à l’indigna tion, si les meutes de chiens errants n’avaient pas envahi les nombreuses cités de la ville, chef-lieu de daïra Ksar-Chellala, à quelque 126 km de Tiaret.
Mais à voir ces bêtes dangereuses se prélasser au soleil, ou gambader librement à l’intérieur des espaces verts, situés en plein centre urbain, comme c’est le cas pour le grand rond-point du 1er Novembre, face à l’établissement de santé publique, devant l’école « Terchoun Mostefa » et à quelques mètres seulement du siège de l’APC, alors mieux vaut ne pas penser, aux dangers encourus par les habitants des pauvres cités de la banlieue, comme celles de « Haï Essouk», « Haï El Moustachfa », « Haï El Melaâb » et bien d’autres. Car en ces endroits, il est préférable de ne sortir qu’après neuf heures du matin, et encore… Ce phénomène, de la prolifération des chiens errants, à travers les différents quartiers de la ville, tend à prendre des proportions alarmantes et dangereuses, et constitue un véritable fléau aux conséquences parfois dramatiques. De fait, cette situation, frise l’anecdotique et l’ubuesque pour un cheflieu de daïra, (future wilaya ?), qui semble encore confinée, dans une certaine ruralisation. Cette situation impose, le lancement d’une vaste opération d’abattage de chiens. En effet, en cette période de disette et de chaleur, il devient presque dangereux, de faire à une heure tardive de la nuit, une promenade pédestre à travers certains quartiers de la ville. La menace d’être attaqué par une meute de chiens est quasi permanente. Ces animaux errants ont élu domicile, dans les bacs et autres bennes amovibles à ordures, espaces verts des ronds-points, décharges sauvages, constituant de fait leurs lieux de prédilection et de délectation. Pis encore, ces derniers jours d’automne 2010, c’est durant la matinée, que ces meutes de chiens se pavanent allégrement dans le centreville, sans que la commune prenne les devants, en procédant à l’éradication de ce phénomène, qui vient de porter un coup dur, à la réputation de la commune. La prolifération de ces canidés constitue, par ailleurs, un risque majeur pour l’apparition et l’extension de foyers de rage, et ce, nonobstant les multiples avertissements lancés par articles de presse interposés, et par la direction de la santé. Les autorités compétentes sont interpellées, à plus d’un titre, pour l’amélioration de l’hygiène publique, et par ricochet, la sauvegarde de vies humaines.
S .Moumen N°2774 – MARDI 19 OCTOBRE 2010 – 10 DA – www.lecarrefour-algerie.com
19 octobre 2010
KSAR CHELLALA, S.Moumen