Outre l’opération, quelque peu houleuse du renouvellement des kasmates du doyen des partis politiques le FLN, le sujet le plus évoqué et débattu par les citoyens tiaretis se rapporte, ces derniers temps, à la rentrée scolaire et particulièrement au cartable des élèves.
Ce n’est pas à cause de son prix cher, mais de sa lourdeur. Le cartable est trop lourd, si lourd parfois que le jeune élève peine à le porter et à rentrer avec à la maison en fin de journée. C’est par un vrai miracle qu’il arrive à supporter, à la force du poignée, une quinzaine de kilos parfois. Si un consensus est établi autour de cette véritable punition, on est bien peu pourtant à proposer des solutions. Les responsables de l’éducation, toutes corporations confondues, n’y voient que du feu et les parents se contentent de timides condamnations. La problématique tourne, en fait, autour de la responsabilité des adultes qui constatent mais ne font rien. Pourtant, l’ancien bon vieux système n’a jamais obligé l’élève dans tous les paliers à trimbaler, matin et après-midi, toutes ses affaires scolaires mais uniquement les ouvrages dont il aura besoin pendant la journée. Le reste est gardé soigneusement à la maison… Enfin, la tâche d’expliquer à l’enfant la nécessité d’un sérieux délestage incombe aux éducateurs et aux parents. Mais, il y a également les programmes auxquels tout le monde doit penser y compris nos syndicats qui ont eu gain de cause pour de nombreux acquis et notamment ceux financiers.
Ouest Tribune S.Moumen
19 octobre 2010
ENSEIGNEMENT