La place de la cité SAS démolie depuis 02 ans dans le cadre de l’éradication de l’habitat précaire et située juste en face de la grande école primaire «Mehnène Tayeb», est devenue, ces derniers temps, un vrai dépotoir à ciel ouvert,
constituant un réel foyer microbien. Il suffit de s’engager dans la ruelle jouxtant les décombres des taudis pour se rendre compte de l’ampleur des dégâts affligés à l’environnement et les risques sanitaires qu’encourent les riverains en général et les écoliers en particulier. Cette parcelle qui devrait être assainie et nettoyée, se voit quotidiennement agressée par des citoyens du quartier, inconscients, qui viennent déposer leurs ordures ménagères, détritus et autres gravats, transformant le site en une véritable décharge sauvage non contrôlée. Un état de fait regrettable où prolifèrent chats et chiens errants tout au long de l’année. Cependant, en dépit de l’odeur nauséabonde et intenable qui envahit le quartier, et particulièrement l’école précitée, aucun responsable ni représentant de la société civile ne semble s’inquiéter vraiment de la protection de l’environnement. Enfin, du côté des autorités locales, l’aménagement de cet espace nécessite une enveloppe financière, laquelle n’est pas dans les prérogatives de la commune, mais en attendant, des centaines d’écoliers sont toujours en danger comme pour dire que même démoli, le sinistre édifice colonial de la S.A.S (Section Administrative de service) continue d’effrayer les enfants tout en rappelant les misères du colonialisme à leurs parents.
S. MOUMEN CORRESPONDANT DE LA VOIX
La Voix de l’Oranie N°3334 – JEUDI 21 OCTOBRE 2010
21 octobre 2010
Environnement, Medrissa, S.Moumen