le 21.10.10 | 03h00
Des centaines de personnes handicapées continuent de subir les conséquences d’une bureaucratie à nulle autre pareille, alerte l’association El Amel de Sougueur.
L’un de ses bénévoles évoque les difficultés du paiement par espèces qui continuent de jouer jusque là des tours à ces personnes alors qu’un texte de loi préconise l’ouverture de comptes CCP. Notre interlocuteur ajoute que le directeur de l’action sociale a promis d’inviter les maires à se conformer à la réglementation mais, jusqu’ici, seules quelques assemblées se sont acquittées de la mission. Beaucoup, parmi cette frange, continuent d’errer dans les dédales des villes sans qu’elles ne soient ramassées. L’épisode, lié au décès de deux personnes handicapées mentales, est encore vivace dans les esprits et renforce la conviction de l’association dans sa quête d’une prise en charge rapide et efficace à l’aune d’un hiver qui approche.
Une prise en charge qui coûte pour la seule expertise médicale jusqu’à 5000 dinars par malade, fait remarquer Lakhdar Boudraoui. Dans la foulée et comme pour mieux stigmatiser les comportements vis-à-vis des handicapés, notre source évoque l’exclusion des représentants de cette frange dans les commissions, telle la CLIJ entre autres, et les quotas imposés à celles et à ceux qui avaient déposé depuis des mois une demande d’allocation AFS.
Fawzi Amellal
© El Watan
21 octobre 2010
ASSOCIATION, Fawzi Amellal., Sougueur