Les cybercafés et les bureaux de poste vivent ces jours-ci une ambiance particulière avec l’afflux des candidats qui viennent s’inscrire au baccalauréat 2011 via Internet cette année, une nouvelle procédure d’inscription dont on disait beaucoup de bien avant son application effective. Malheureusement, cette opération, entamée depuis le début du mois courant, s’est avérée être tout simplement un casse-tête pour les candidats.
D’abord, la grande surprise fut constatée au niveau des cybercafés avec la saturation du site officiel Internet de l’ONEC (Office national des examens et concours), ins.bac.onec.dz qui ne répondait que rarement aux demandes lancées par les opérateurs dépassés.
Puis ces candidats libres ou scolarisés se trouvent également contraints de faire une véritable chasse au trésor pour dénicher le bon bureau de poste habilité à encaisser les fameux mandats relatifs aux frais de ce cher examen devenu, ces jours-ci, un sujet à polémique dans la plupart des wilayas. Le mécontentement est général puisque ce nouveau système d’inscription, mis en place cette année pour faciliter la tâche aux administrations concernées, vient de montrer ses limites, du moins en ses débuts. C’est un véritable parcours du combattant que doivent subir les candidats ou leurs parents pour effectuer cette inscription, à commencer par la difficulté de se faire délivrer un extrait de naissance N°12 ou 13, payer les frais d’examen variant entre 1500DA et 5000Da en tenant compte de la situation du candidat scolarisé, libre ou déjà titulaire d’un baccalauréat auparavant. D’autre part, mal informé de ce procédé, tout le monde, candidats et administrations, ne cesse de déplorer l’absence des préparatifs devant précéder cet important événement: un concours national. S.Moumen
28 octobre 2010
ENSEIGNEMENT, S.Moumen