Edition du Mercredi 27 Avril 2005
L’Algérie profonde
Les cas de gale et de lèpre sont signalés çà et là dans les milieux scolaires, notamment là où les conséquences pourraient être considérables.
La “misère” qui sévit à longueur de temps parmi la population tiaretie risque de devenir plus effroyable encore, vu le chaos dans lequel s’empêtre cette wilaya. Mais au lieu de dramatiser la chose à distance, autant s’impliquer et commencer par chercher les mobiles de cette calamité qui devient alarmante. Les cas de gale et de lèpre sont signalés çà et là, dans les milieux scolaires, notamment là où les conséquences pourraient être considérables, compte tenu d’une éventuelle contamination. “Au lieu de s’alarmer et polémiquer inutilement autour de la gale qu’on ne peut médicaliser, il faudrait peut-être mieux s’intéresser (ou se préoccuper) de l’hygiène individuel et collective des citoyens”, nous fera remarquer M. Messikh, directeur de la santé, de la population et des réformes hospitalières de Tiaret, qui reconnaît en substance que des cas de gale sont dépistés à Aïn Mebah et Karhan, dans la périphérie de la commune du chef-lieu. Ce responsable qui se pose la question sur le rôle des enseignants quant au suivi et la surveillance de l’hygiène dans les écoles, impute toute ce qui peut intervenir à contresens des règles de propreté, aux conditions environnementales qui laissent à désirer. Dans ce même ordre d’idées, il y a lieu de rappeler qu’une grande partie de la wilaya, celle alimentée en eau potable à partir du barrage Benkhedda de Mechra Sfa souffre d’une pénurie d’eau depuis plus d’une semaine. Un problème justifié par les responsables concernés par une opération d’entretien général des réservoirs reliés à ce barrage dont le niveau minimum de sécurité ne doit pas être inférieur à 70 centimètres en hauteur hydrique alors qu’il atteint actuellement à peine 30 centimètres. C’est du moins ce qu’a conclu une enquête diligentée par le wali suite à des dénonciations formulées par un cadre de l’ADE et qui a coûté à l’ex-DG de cette entreprise sa dégradation de son poste en attendant, selon des sources dignes de foi, la grande lessive au sein de l’ADE.
Enfin, pour revenir à la prévention, des brigades mobiles de la Dsprh sont mobilisées à travers la wilaya pour la protection sanitaire en milieu scolaire.
R. S.
29 octobre 2010
R. SALEM, SANTE