B. KACEM CORRESPONDANT DE LA VOIX
En dépit de toutes les menaces brandies par les pouvoirs publics pour nettoyer le marché «Volani», au demeurant une balafre toujours béante, site de non droit et nid où toutes les pratiques illicites y couvaient, de jeunes légumiers et bouchers, reconvertis dans le commerce informel, la spéculation et l’arnaque sous toutes ses formes,
agissent en bandes organisées contre les consommateurs. Dans ce marché sale dans lequel les conditions d’hygiène et de sécurité sont quasiment absentes, les odeurs nauséabondes des abats étendus sur des câbles, de la viande non estampillée et douteuse de surcroît, est étalée à même le sol, du poulet lavé à l’eau de javel et des légumes impropres à la consommation exposés et vendus aux prix forts. Ici, dans cet espace, rien ne semble pouvoir arrêter la machine du désordre et de l’anarchie, encore moins ralentir son fonctionnement pour que tous ces jeunes, enrôlés dans l’informel, ne subissent plus le diktat des gros bonnets à l’affût. Pour la société civile, les responsables des associations de défense des consommateurs, de l’environnement et les politiques, le marché Volani ne fait plus exception à la règle. Et pour cause, l’impunité s’est érigée en un modèle de silence et la complicité est flagrante.
N°3341 – SAMEDI 30 OCTOBRE 2010 La Voix de l’Oranie
30 octobre 2010
Boudali. KACEM