le 31.10.10 | 03h00
S. H., chef de la sécurité au niveau des cités U, a adressé une lettre ouverte aux responsables centraux et organisations nationales dont une copie a été adressée à El Watan pour annoncer «sa volonté de mettre fin à ses jours» car ne pouvant supporter «la hogra» dont il serait victime.
Selon notre interlocuteur, «son employeur, la direction des œuvres universitaires a passé son cas devant la commission de discipline alors qu’il venait de subir une opération à cœur ouvert».Opération onéreuse et délicate, précise-t-il, accomplie à Alger grâce à la contribution de patriotes et de héros de la lutte de libération nationale à l’image de Djamila Bouhired. Son cri de détresse a fait naître un large mouvement de compassion. D’Alger de Tizi-Ouzou, Batna et d’ailleurs, une délégation a séjourné vendredi passé chez lui pour lui témoigner de sa solidarité agissante. A sa tête de valeureux hommes qui continuent de dénoncer l’arbitraire et les partis pris. Selon S.H., «tout a commencé depuis qu’il s’est mis à dénoncer les déviations constatées et indexer par leurs noms ceux qui continuaient à mal gérer et faire preuve d’errements dans la conduite des affaires».
Les frasques de certains ex-responsables c’est en partie grâce à lui qu’elles furent dévoilées et à l’opinion publique locale et finirent par atterrir devant la justice. Certaines affaires ont valu la prison à certains responsables alors que certaines autres scabreuses affaires restent en cours. Pour M.Belarbi, directeur des œuvres universitaires, «l’appel de Slimane reste mystérieux» car, surenchérit-il, «nous n’avons pas suspendu sa paie ni mis fin à ses fonctions». Un simple malentendu que tout cela ?
Fawzi Amellal
© El Watan
31 octobre 2010
Fawzi Amellal.