Même si la fête de l’Aïd El Adha est encore loin, le consommateur a pu constater, que déjà tous les marchés fixes ou hebdomadaires commencent à bouger dans le sens de la hausse, mettant à rude épreuve les modestes bourses des ménagères.
De nombreux pères de famille se plaignent, de cette subite et inexplicable hausse des prix, des produits de large consommation. A cet effet, la pomme de terre qui est descendue jusqu’à 20DA après le ramadhan, est en train de dépasser la barre des 45DA. En moins d’une semaine, les tomates et la salade sont passées de 30 à 50DA et de 50 à 70DA, enregistrant une hausse de plus de 20DA, parfois chez certains marchands fixes de fruits et légumes. Les petits œufs cédés à 6DA ont vite grimpé à 10DA.
La flambée se poursuit, même avec certaines denrées alimentaires indispensables, comme l’huile et le sucre, dont les prix ont subitement été augmentés de plus de 30DA quelque fois, notamment auprès des détaillants vendant à crédit. Ces hausses inexplicables varient d’un marché à l’autre, et selon les zones : Centre urbain, banlieue ou autres hameaux et douars, où tout flambe. D’autre part, les prix des viandes blanches ou rouges et des poissons sont vraiment inabordables, même pour certaines classes dites aisées. Ainsi le kilo du poulet dépasse les 260DA dans les grands marchés, la viande ovine est cédée à 750DA. Quant au poisson, il reste imprenable, nageant à une hauteur dépassant les 250DA le kg. Enfin, plusieurs chefs de famille rencontrés, ont tenté de nous exprimer leur désarroi et leur incompréhension, quant à cette énième flambée, qui intervient à quelques jours de la fête de l’Aïd EL Adha.
S. Moumen
31 octobre 2010
S.Moumen