« L’Etat a consenti beaucoup d’efforts pour l’accroissement de la transparence dans la gestion des finances publiques à travers la consolidation des instruments de prévention, de contrôle et de répression »
PUBLIE LE : 31-10-2010 | 20:43
Le Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia a entamé hier, ses réponses aux interrogations des députés de l’Assemblée populaire nationale (APN) au sujet de la Déclaration de politique générale lors d’une séance plénière présidée par M. Abdelaziz Ziari, président de l’APN. M. Ouyahia a présenté le 21 octobre la Déclaration de politique générale du gouvernement qui couvre un bilan d’activité de 18 mois, soit l’année 2009 et le premier semestre de l’année 2010.
Cette période coïncide avec la fin du programme quinquennal 2005-2009 et le lancement du second (2010-2014). Quelque 193 députés sont intervenus lors des séances de débat consacrées à cette déclaration pour poser des questions, exprimer des préoccupations, émettre des remarques ou avancer des propositions.
C’est en 1 heures 30 minutes- exactement de 10 H 14 à 11H 44 minutes- le temps qu’aura pris le 1er ministre, Ahmed Ouyahia, pour répondre à plus d’une centaines de questions, interrogations, préoccupations, corrections ou éclairages sur des sujets mal expliqués soulevés durant les 26 heures de débat général lors des huit séances plénières où 200 députés se sont prononcés sur le contenu de la déclaration de politique générale en rapport avec le bilan d’exécution du plan d’action du Gouvernement, présenté, jeudi 21 octobre dernier. D’emblée Ouyahia met à l’aise l’assistance, très nombreuse, en indiquant qu’il va tenter de répondre à toutes les questions et critiques soulevées lors des 26 heures de débat général. Aux questions qui n’auront pas de réponses, aujourd’hui, il promet des réponses écrites dans un mois, et tranquillement avant de poursuivre, il rappelle à certains que le temps de la violence verbale s’est terminé ».
L’assemblée populaire nationale attendait avec impatience et passion ce matin de ce jour « J », à propos des réponses attendues du 1er Ministre. Certains l’attendent pour avoir une vision globale de l’action de l’équipe qui pilote le programme national comme l’attendaient certains, tel était le cas au sujet de la problématique des hydrocarbures et des énergies nouvelles qui prennent une bonne place dans la stratégie nationale, d’autres pour des réponses franches à leurs interrogations et éventuellement d’autres détails et précisions, tel était l’exposé de l’état des lieux de certains projets agricoles ou économiques dans des wilayas comme Tiaret, Guelma, de travaux publics et de transports dans celles du Sud et des hauts plateaux, invitant les députés à un peu plus de patience par amour pour leur pays.
Aux députés de la wilaya de Chlef et à propos des questions en relation avec la distribution des logements, Ouyahia détaille les programmes et avance des chiffres tout en ouvrant sur les chantiers en cours ou ceux tracés dans le prochain plan quinquennal soutenant que le souci du gouvernement est de veiller au développement équilibré, équitable et harmonieux des différentes wilayas du pays, citant des régions où persistent encore des retards et des lenteurs.
Le premier ministre investit les chantiers des infrastructures de base qui accompagnent l’amélioration des conditions de vie et de travail des citoyens et de leurs enfants, s’établissant à Mechria pour chiffrer les réalisations en matière de santé mais consent que certaines régions du pays connaissent des problèmes de médecins spécialistes. « Des médecins chinois sont venus pour apporter un plus », dira Ouyahia s’interrogeant sur « ces comportements qui font que le potentiel médical national préfère le chômage au Nord au lieu d’aller travailler au Sud. Au sujet de la nouvelle ville de Boughzoul, le projet sera construit mais pas en tant que capitale affirmant qu’Alger est et demeure la capitale du pays.
A ceux qui disent que le pouvoir a déclenché une guerre économique contre les habitants des wilayas de Tizi Ouzou et Bejaïa, le premier Ministre étale les chiffres et prend à témoin l’assistance en affirmant que « les habitants de ces régions ont bien renoué avec le développement ». A d’autres qui sont intervenus lors du débat, Ouyahia répond : « je ne m’étonne pas qu’ils se sont trompés de pays », ajoutant « qu’ils se sont trompés de peuple» tout en exprimant la fierté du Gouvernement d’être au service du pays et des citoyens sous la direction de son excellence, le président de la république et Moudjahid, Abdelaziz Bouteflika, que Dieu lui prête longue vie », rappelant que Bouteflika a donné à l’Algérie sa véritable indépendance en 2006 avec le règlement de la dette extérieure.
Pour continuer l’œuvre de reconstruction, Ouyahia invite tous les algériens à contribuer à ces efforts, rappelant que la libération du pays a été une ouvre collective tout comme sa construction. Quant à la confiance qui est bien réelle et rétablie, et son crédit se sont les résultats des urnes et on n’a pas le droit au nom de surenchère de voler le rêve des jeunes en discours défaitistes, de suspicions et autres ailleurs qu’ici.
Houria Akram
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Un développement cohérent et harmonieux
Le Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, a souligné les efforts de l’Etat pour assurer une meilleure transparence dans la gestion des finances publiques, et pour renforcer la diversification de l’économie nationale, dans ses réponses aux questions de membres de l’Assemblée populaire nationale sur sa déclaration de politique générale,
« L’Etat a consenti beaucoup d’efforts pour l’accroissement de la transparence dans la gestion des finances publiques à travers la consolidation des instruments de prévention, de contrôle et de répression », a t-il affirmé.
Les nouvelles dispositions législatives introduites dans les lois pour arriver à la rationalisation de la dépense publique portent essentiellement sur « la formation des cadres de l’Etat chargés de la gestion de la finance publique, la généralisation du contrôleur financier dans toutes les communes dès 2012, et la sélection de magistrats qui seront recrutés en tant que conseillers pour la gestion des marchés », a-t-il indiqué dans ses explications aux députés. Une instruction a été donnée à toutes les sociétés publiques pour faire appel aux bureaux de conseils juridiques pour mieux contrôler l’octroi des marchés publics, a t-il souligné, estimant par ailleurs que la réévaluation des coûts des projets « est une chose qui peut arriver ». Le Premier ministre a ainsi relevé qu’un ensemble de dispositions législatives et réglementaires nouvelles sont venues renforcer l’action (de l’Etat) contre le gaspillage des deniers publics, rappelant qu’aucun projet ne sera enregistré s’il y a insuffisance de maturation (des projets) et que tout marché d’une valeur supérieur à 20 milliards de dinars doit être approuvé par le fonds des équipements relevant du ministère des Finances.
Pour confirmer la détermination du gouvernement, conformément aux orientations présidentielles, d’aller davantage de l’avant dans le renforcement de la transparence dans la gestion des finances publiques, a-t-il dit, « l’Etat a décidé d’élargir, de deux à trois fois le nombre des commissions nationales des marchés, dont l’une sera chargée des travaux, l’autre des études et la troisième des fournitures et services, de sorte à réduire les délais d’examen des dossiers des marchés publics ». M. Ouyahia a rappelé, dans ce contexte, qu’une commission gouvernementale a été installée pour régler le problème de la rareté du foncier. Dans ses réponses aux députés, le Premier ministre a mis l’accent sur la nécessité de renforcer une économie diversifiée, insistant sur « la modernisation de notre outil de production « , notamment sur l’importance de remettre sur rails l’industrie nationale.
Il a ainsi affirmé que les entreprises publiques qui disposent encore d’une part de marché, seront remises à niveau par l’Etat propriétaire.
Le Premier ministre a fait savoir, d’autre part, que des contrats de partenariats sont conclus avec des partenaires étrangers « fiables » pour relancer ces entreprises publiques, comme ce fut le cas pour les complexes industriels de Sidi Bel-Abbès, de Guelma, de Tiaret, d’Annaba et de la société nationale des véhicules industriels (SNVI), qui entrera en partenariat avec un important partenaire pour porter sa production de 1.500 unités par an à 15.000 unités/an. Il a assuré, en outre, que le complexe industriel de Bellara sera réalisé, relevant toutefois que les offres qu’a reçu l’Algérie jusque là « ne sont pas intéressantes ».
Quant au port de Djen Djen, il a indiqué que les travaux d’extension sont en cours, estimant que ce port permettra de désengorger le port d’Alger.
S’agissant de la nouvelle ville de Boughezoul, M. Ouyahia a confirmé sa réalisation, affirmant toutefois que « Boughezzoul ne sera pas la capitale du pays », mais « un carrefour où vont converger les rocades des hauts plateaux aussi bien routiers que ferroviaires ».
Le Premier ministre a assuré, par ailleurs, que l’Algérie dispose toujours de bonnes réserves en pétrole et en gaz, estimant que « le tiers du territoire national n’a pas encore été exploré ». Il a soutenu, à cet effet, que l’Etat a pris la décision de renforcer la prospection et l’exploration dans le domaine des hydrocarbures et d’aller vers les énergies renouvelables, faisant remarquer à ce sujet qu’un programme sera présenté l’année prochaine en Conseil des ministres.
Dans le domaine de l’habitat, M. Ouyahia a affirmé que le gouvernement poursuit également ses efforts visant à augmenter l’offre et éliminer l’habitat précaire, relevant l’existence d’obstacles pour la réalisation de la politique publique de logement, notamment le manque d’assiettes foncières et la bureaucratie.
S’agissant du secteur des transports, le Premier ministre a mis l’accent sur la fiabilité de la compagnie aérienne nationale Air Algérie, soutenant qu’elle est « sécurisée » d’une possible inscription par l’Union européenne sur sa liste noire.
« L’Algérie possède des appareils neufs et ils sont pilotés par des hommes compétents », a-t-il ajouté.
Il a affirmé également que le Métro d’Alger sera opérationnel dès 2011.
Le Premier ministre a assuré que « le réseau avec des rames automatisées est prêt et le personnel chargé de la gestion du réseau a également été formé ».
Selon M. Ouyahia, le retard pris dans la mise en service est lié à « l’achèvement de l’introduction en cours des nouvelles normes de sécurité ».
Pour ce qui est de la réalisation des stations services le long de l’autoroute Est-Ouest, le Premier ministre a précisé que 5 stations mobiles ont été déjà mises à la disposition des usagers, 14 stations ont été construites par Naftal et 42 autres seront réalisées en 2012, en attendant l’introduction du péage.
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Justice sociale et équilibre régional
Le débat des plus intenses qui s’est instauré à l’Assemblée Nationale depuis plusieurs jours autour de la Déclaration de politique générale présentée, il y a quatre jours, par le Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, autorise les réflexions suivantes.
Le débat qui s’est engagé au Parlement national a donné un aperçu des progrès enregistrés par le processus démocratique lancé par le Président Abdelaziz Bouteflika dès le début de son premier mandat en 1999, en même temps que l’annonce de la série de mesures aux plans économique et social qui changeront radicalement le paysage national et la vie des Algériens. L’APN, une institution pluraliste et démocratique, est devenue une réelle force de proposition, après avoir dépassé sa phase de chambre d’enregistrement depuis sa création, il y a trois décennies. Lorsque les députés ont attiré l’attention du Premier ministre sur des aspects précis de l’action gouvernementale c’était pour corriger cette action dans le sens de la demande citoyenne locale comme nationale. Lorsqu’ils se félicitent de l’œuvre accomplie jusque-là ce n’est pas pour flatter l’Exécutif mais pour rendre hommage à la justesse de la vision du Président, aux efforts du gouvernement sur le terrain et à la participation de tous à ce formidable élan vers l’avenir des Algériens.
Ouyahia a répondu, hier, point par point aux centaines d’interventions, n’évacuant aucune remarque même lorsqu’elles ne sont pas fondées. Sur les grands projets qui ont été lancés, déjà réceptionnés, ou doivent l’être comme le métro d’Alger. Le retard qui a pu être constaté dans ce cas n’est pas attribuable à l’Etat qui a suivi pas à pas sa réalisation, mais pour ne rien laisser au hasard en matière de sécurité des usagers.
Le Premier ministre a démontré que la question des pannes des chantiers, des restes à réaliser ou des surcoûts est dépassée. Aujourd’hui, l’étape est celle de la qualité de l’ouvrage dans les standards internationaux, du respect des délais de réalisation et des coûts. Quelques rares députés ont reproché à tort à l’Etat de n’avoir pas accordé la priorité à leurs régions. Chiffres à l’appui, le Premier ministre a démontré qu’aucune wilaya du pays n’a été privilégiée par rapport à une autre et que le développement secteur par secteur a été cohérent et harmonieux à l’échelle nationale. Des arguments solides opposés aux préjugés.
« Je m’attacherai ici à mettre en évidence l’importance des acquis nationaux déjà concrétisés pour la réalisation des objectifs nouveaux consignés dans le programme présidentiel et à expliciter les voies et les moyens par lesquels le gouvernement travaillera au renforcement d’une économie diversifiée, conformément aux directives du Président de la République » pour le quinquennat qui commence, avait annoncé Ahmed Ouyahia aux députés.
La justice sociale et l’équilibre régional.
Hier, Ouyahia avait donné un aperçu concret des plus significatifs sur l’attention que l’Etat compte accorder à l’horizon 2014 aux régions du pays qui souffrent, par exemple, d’un manque de médecins spécialistes, comme des wilayas du Sud boudées par les élites médicales.
Le constat de plusieurs jours de débat démocratique fait ressortir cette certitude : l’Algérie a fait des choix judicieux qu’elle a réalisés adroitement. Ce débat parlementaire renseigne les Algériens sur ce qui a été accompli durant cette décennie qui s’achève comme réalisations de premier plan. D’où la satisfaction qui s’est dégagée au Parlement national et parmi les citoyens pour ce qui a été réalisé depuis le lancement de ce programme par le Président Abdelaziz Bouteflika, dans les conditions qui sont celles de 1999 qui a prédominé, car le pari était des plus difficiles et des plus risqués, intervenu alors lorsque les caisses de l’Etat étaient vides et le pays mis en quarantaine par les places financières internationales, la situation sociale dégradée, l’économie en panne et la menace sécuritaire généralisée.
Le bilan plus que positif de la mise en œuvre du programme présidentiel, principalement celui de 2005-2009, est le résultat de la foi en l’Algérie, des convictions profondes en l’avenir du pays, et du sens patriotique que le Président a donné à son projet de société. Le point qui est fait de cette expérience de développement unique depuis l’indépendance du pays prend plus de sens encore au moment où l’on célèbre le 56e anniversaire de la révolution de Novembre.
Cet esprit de sacrifice et de volonté politique a été accompagné de la bonne mise en œuvre du projet présidentiel par les gouvernements qui se sont succédé.
C’est certainement la meilleure réponse à apporter au message du plus important repère de notre histoire.
Avec la nette amélioration de la situation sécuritaire dès le début des années 2000, la bonne situation financière du pays qui a épongé sa dette externe à la fin de la décennie, la tenue de la croissance économique à l’équilibre social réalisé progressivement tout au long de cette période, l’amour que les citoyens démontrent avec l’enthousiasme que l’on sait au drapeau national est le constat global de tous les parlementaires.
B. H.
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L’Algérie a un droit de regard sur tout projet intéressant le pays
L’Algérie a un droit de regard sur tout projet intéressant le pays, a indiqué hier le Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, en réponse à une question d’un député de l’APN portant sur le « blocage » d’un projet du PNUD dans la wilaya de Tizi-Ouzou.
« Nous somme chez nous. Nous avons un droit de regard sur tout ce qui nous concerne », a expliqué le Premier ministre, en précisant par ailleurs que le projet (sur l’environnement) en question ne concerne pas uniquement la wilaya de Tizi-Ouzou, mais également celles de Djelfa, Médéa et M’sila.
En outre, l’Etat algérien devra participer à hauteur de 2,5 millions de dollars à ce projet du Programme de l’ONU pour le développement (PNUD) d’un montant total de 3,5 millions de dollars.
A titre comparatif, M. Ouyahia a affirmé que la wilaya de Tizi-Ouzou a bénéficié pour l’année 2010 d’une enveloppe de 2,1 milliards de dinars pour les Plans communaux de développement (PCD).
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Les universités algériennes formeront 11.000 médecins spécialistes durant le prochain plan quinquennal
Le Premier ministre, a annoncé que les universités algériennes formeront 11.000 médecins spécialistes durant le prochain plan quinquennal.
Ce nombre de praticiens permettra de combler largement le déficit enregistré dans certains hôpitaux et cliniques, notamment dans les wilayas du Sud du pays, a précisé M. Ouyahia en réponse aux interrogations des députés de l’Assemblée populaire nationale (APN) au sujet de la Déclaration de politique générale.
Les universités algériennes forment 5.000 médecins chaque quinquennat et il leur est demandé d’augmenter ce nombre à 11.000 pendant le prochain quinquennat, a ajouté le Premier ministre.
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L’Etat renforcera les instruments de contrôle et de répression de la corruption
Le Premier ministre, a affirmé que l’Etat algérien renforcera les instruments et mécanismes de contrôle et de répression en matière de lutte contre la corruption et la dilapidation de deniers publics. M. Ouyahia a souligné que ces mécanismes portaient sur la formation et la qualification des cadres chargés de la gestion des deniers publics et la désignation, au niveau de chaque commune, de contrôleurs financiers et de magistrats et d’expert auprès des ministères pour examiner les marchés publics. A cet effet, une instruction a été donnée à toutes les entreprises publiques pour recourir aux services de cabinets d’avocats, a-t-il annoncé. Concernant le durcissement des sanctions, le Premier ministre a indiqué que toutes les lois amendées dans le cadre de la lutte contre la corruption seront appliquées « avec rigueur » affirmant la détermination du Gouvernement à poursuivre cette lutte jusqu’à l’éradication du fléau. A une question sur le classement de l’Algérie par les rapports des organisations internationales sur la corruption, M. Ouyahia a répondu que ses rapports n’étaient pas objectifs parce que, a-t-il dit, l’Algérie refuse de s’incliner.
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Le Métro d’Alger sera opérationnel dès 2011
Le Métro d’Alger sera opérationnel dès 2011, a affirmé le Premier ministre.
Le Premier ministre a assuré que « le réseau avec des rames automatisées est prêt et le personnel chargé de la gestion du réseau a également été formé ».
Selon M. Ouyahia, le retard pris dans la mise en service est lié à « l’achèvement de l’introduction en cours des nouvelles normes de sécurité ».
Il a rappelé à cet effet qu’à la suite de l’incendie du tunnel du Mont-Blanc (France) intervenu en 2005, soit postérieurement à la conclusion du contrat du système intégral du métro d’Alger, les pays européens ont adopté de nouvelles normes et que l’Algérie a aussitôt réagi en les adoptant, à son tour, pour garantir au métro d’Alger « une sécurité maximale ».
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Les wilayas de Tizi-Ouzou et Bejaia bénéficient de plusieurs réalisations dans le programme 2010-2014
Le Premier ministre, a affirmé que les wilayas de Tizi-Ouzou et Bejaia bénéficieront de plusieurs structures sanitaires et universitaires dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014. En réponse aux interrogations des députés de l’Assemblée populaire nationale (APN) M. Ouyahia a précisé avoir évoqué ces deux wilayas non pas pour leur conférer « un statut particulier », car elles font partie de l’Algérie à l’instar des autres régions, « mais pour attester que les réalisations de projets de développement que connaissent les deux wilayas sont la meilleure réponse à ceux qui ont prétendu que le pouvoir avait déclaré une guerre économique à contre de la région de Kabylie ». Le premier ministre a affirmé dans ce sens que la wilaya de Bejaia qui dispose actuellement de cinq hôpitaux et de 20 structures de santé bénéficiera prochainement d’un hôpital universitaire dont l’étude est en phase finale.
Pour sa part la wilaya de Tizi-Ouzou bénéficiera de 17.000 nouvelles places pédagogiques en plus des 23.000 autres places pédagogiques existant au niveau du pôle universitaire Hasnawa I et II, a ajouté M. Ouyahia soulignant que cette wilaya qui bénéficie de 350 milliards de dinars au titre du nouveau plan quinquennal compte également sept hôpitaux et des dizaines d’unités et de centre de santé.
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Une enveloppe de 2,1 milliards de dinars pour les PCD de Tizi-Ouzou pour l’année 2010
La wilaya de Tizi-Ouzou a bénéficié pour l’année 2010 d’une enveloppe de 2,1 milliards de dinars uniquement pour les Plans communaux de développement (PCD), a affirmé hier le Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, dans ses réponses aux députés de l’APN.
A elle seule, la commune de Beni-Aissi, dans la daïra de Béni-Douala, a bénéficié, dans ce cadre, d’une enveloppe de 83 millions de dinars, a précisé M. Ouyahia. Il affirmé, par ailleurs, dans le domaine de l’hydraulique, que la réalisation du barrage de Souk N’tleta (Draa Ben Khedda), sera entamée dans le courant du premier semestre 2011, confirmant également la réalisation programmée du barrage de Sidi Khlifa (Azzefoun). L’apport de ces infrastructures viendra s’ajouter, en matière notamment d’alimentation en eau potable de la wilaya, aux volumes d’eau mobilisés à partir des barrages de Taksebt (Tizi-Ouzou) et de Koudiat Acerdoun (Bouira), a-t-il ajouté. Rappelant que la wilaya de Tizi Ouzou a bénéficié d’une enveloppe de 350 milliards de dinars au titre du nouveau plan quinquennal 2010-2014, il a indiqué que la wilaya sera dotée, à ce titre, de 17.000 nouvelles places pédagogiques en plus des 23.000 autres places pédagogiques existantes au niveau des pôles universitaires Hasnawa I et II, outre qu’elle compte sept hôpitaux et des dizaines de centres de santé. S’agissant de la wilaya de Bejaia, le Premier ministre a affirmé dans ce sens que celle-ci, qui dispose actuellement de cinq hôpitaux et de 20 structures de santé, bénéficiera prochainement d’un hôpital universitaire dont l’étude est en phase finale. M. Ouyahia a précisé avoir évoqué ces deux wilayas non pas pour leur conférer « un statut particulier », car elles font partie de l’Algérie à l’instar des autres régions, « mais pour attester que les réalisations de projets de développement qu’elles connaissent sont la meilleure réponse à ceux qui ont prétendu que le pouvoir avait déclaré une guerre économique contre la région de la Kabylie ».
Il a affirmé, à cet égard, s’agissant du projet PNUD, qui concerne, a-t-il dit, la wilaya de Tizi-Ouzou, mais également celles de Djelfa, Médéa et M’sila, que l’Algérie a un « droit de regard » sur tout projet intéressant le pays.
« Nous somme chez nous. Nous avons un droit de regard sur tout ce qui nous concerne », a expliqué le Premier ministre, d’autant, a-t-il précisé que « l’Etat algérien devra participer à hauteur de 2,5 millions de dollars à ce projet du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) d’un montant total de 3,5 millions de dollars.
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Les pays du Sahel ont besoin de développement, d’aide et de respect
Le Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, a indiqué hier à Alger que les pays de la région du Sahel ont besoin de développement, d’aide de respect. « Nous disons à nos amis du monde que les pays du Sahel ont besoin d’aide et de respect », a indiqué M. Ouyahia dans une déclaration à la presse, expliquant que « tant qu’il n’y a pas de développement (dans la région), la sécurité demeure fragile ».
« Chez nous, les forces de sécurité se sont battues. La concorde civile et la réconciliation nationale ont été utiles et le développement était également important pour triompher du terrorisme », a ajouté le Premier ministre en marge de ses réponses aux questions des députés de l’Assemblée populaire nationale (APN).
En ce sens, M. Ouyahia a réitéré que les pays du Sahel ont besoin de « moyens ou de fonds pour développer l’administration des régions nord de leurs pays et renforcer leurs forces de sécurité », soulignant que ces pays « n’ont pas besoin d’un déploiement étranger ».
Qualifiant les terroristes sévissant dans cette région de « criminels », il a indiqué que « les populations au Niger et au Mali les considèrent comme des bandits ».
« Si demain nous avons une présence occidentale de quelque pays que ce soit (dans cette région), ils (les terroristes) vont devenir des moudjahidine et là, nous créerons un enfer avec les meilleures intentions du monde », a estimé M. Ouyahia.
A une question sur d’éventuelles « pressions » que subirait l’Algérie de l’extérieur concernant la situation dans la région du Sahel, le Premier ministre a affirmé que « nous ne sommes sous la pression de personne et notre position est aussi claire que l’eau de roche ». « La situation au Sahel ou la lutte contre le terrorisme n’a jamais été pour l’Algérie une affaire de show », a expliqué M. Ouyahia, soulignant que ses déclarations ne font que « compléter » celles du ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci.
« Nous assumons notre devoir sur notre territoire comme nous l’assumons à l’endroit de nos voisins à travers les mécanismes des chefs d’état-major, des services de sécurité et d’autres rencontres », a-t-il dit, citant notamment le dernier sommet arabo-africain à Syrte (Libye).
Par ailleurs, à une question sur l’unité nationale, le Premier ministre a assuré que le gouvernement continue d’appliquer la « politique du président de la République, comme il le fait depuis 11 ans », concernant le recouvrement de la paix et la consolidation de l’unité nationale. Interrogé sur la situation sécuritaire en Kabylie, le Premier ministre a affirmé que « la paix reviendra à Tizi-Ouzou et à Béjaïa, à l’instar des autres régions du pays où tous nos efforts ont été conjugués, à cet effet, avec les services de sécurité ». « Je demande que l’on fasse de même et que l’on s’entraide aussi bien à Tizi-Ouzou qu’à Béjaïa dans le but de contrecarrer le terrorisme », a ajouté M. Ouyahia.
APS
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1 novembre 2010
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