B. KACEM CORRESPONDANT DE LA VOIX
Décidément, rien ne semble pouvoir freiner le déferlement sur la ville de tous ces légumiers venus de n’importe où avec leurs Mazda bâchées s’installer sur les rues principales, prenant position sur les artères les plus fréquentées. En dépit de toutes les menaces brandies par les pouvoirs publics à l’endroit de tous ces commerçants hors-la-loi,
le jeu du chat et de la souris avec la police continue. En l’absence des appuis et soutiens des autres structures impliquées directement dans la gestion de la voirie et des registres de commerce, tous les sites investis sont squattés. Et pour cause, l’absence des élus condamnés et en prison s’est manifestement ressentie sur le quotidien des citoyens tout comme sur la gestion de la ville et son espace public. La rue de la Mederssa, au centre-ville, est devenue le symbole de l’anarchie et du non-droit tant la complicité est de fait. Le centre-ville ne fait plus l’exception, tous les autres coins subissent les mêmes agressions, à Rahma, Sonatiba, Cadat, Volani, les légumiers en charrettes et baudets sembleraient changer la ville en un grand douar où tous est permis et les règles et l’ordre bafoués.N°3346 – SAMEDI 6 NOVEMBRE 2010 La Voix de l’Oranie
6 novembre 2010
Boudali. KACEM