vendredi 19 novembre 2010
Au grand bonheur des magistrats et usagers
Après quelques mois de chantier et pour un coût estimé à 140 milliards de centimes, selon des sources concordantes, le nouveau siège de la cour de justice de Tiaret est prêt à devenir opérationnel. Implantée juste en face de l’ancien siège, cette infrastructure est conçue avec une architecture moderne agrémentée par des techniques purement
sophistiquées pour devenir l’un des meilleurs joyaux que connaît la capitale rostomide. S’étendant sur une superficie de 11 000 m2, et érigé avec un suivi technique louable mené sous la houlette de la direction du logement et des équipements publics (DLEP) de Tiaret, qui a toujours montré ses preuves, ce bâtiment de 6 étages comprend quatre salles d’audiences de 400 à 500 places, 1 immense bibliothèque, 1 salon d’honneur, 1 salle de réunions, 2 guichets uniques devant recevoir le public, 1 salle pour les avocats, 1 salle d’archives, des dizaines de bureaux et 1 bâche à eau. En annexe à cette infrastructure, la cour de Tiaret a aussi réalis! é un siège pour les services extérieurs de l’administration pénitentiaire et 2 résidences. S’agissant de son inauguration, le procureur général avait dernièrement affirmé qu’elle aura lieu très prochainement et fera l’objet d’une visite du ministre de la Justice et garde des Sceaux à Tiaret. Néanmoins, le secteur de la justice connaît, aussi bien à Tiaret qu’à Tissemsilt, d’autres réalisations inscrites dans le cadre du programme des Hauts-Plateaux. Dans ce sillage, le procureur général a fait état de la construction, qui est en cours, de deux centres pénitentiaires de 300 places chacun à Sougueur et Frenda et d’un tribunal administratif (qui est à l’étude) et ce, conjointement à l’aménagement et équipement des tribunaux de Sougueur, Ksar Chellala et Frenda. Ce dernier avait précisé que les travaux de construction, sur la route de Sougueur, de la nouvelle prison sont à plus de 70% de leur avancement. Ce projet, qui s’étend sur une superficie de plus de 20 hectares, pour 200! 0 places, comprendra plusieurs structures d’accompagnement au ! profit des détenus et sera secondé par un centre de détention en milieu ouvert dont l’assiette de construction est de 13 hectares. Toutefois, la wilaya de Tiaret a aussi bénéficié, selon notre interlocuteur, d’un centre régional de rééducation pour mineurs qui sera bâti sur une superficie de 10 hectares et qui est à l’étude. S’agissant de la wilaya de Tissemsilt qui dépend toujours, dans le domaine de la justice, de la cour de Tiaret, M. Bouanik a fait état de la construction d’une prison de 300 places et d’un célibatorium de 200 lits à Laâyoune, ainsi que l’aménagement et équipement des centres pénitentiaires déjà existants. Dés lors, ce dernier n’a pas manqué de mettre en relief l’extension du tribunal de Tissemsilt, l’équipement des trois tribunaux, à savoir celui du chef-lieu de wilaya et ceux de Theniet El Had et Bordj Bounaâma, et l’acquisition de 3 ambulances, 3 camions-citernes, 3 fourgons cellulaires et 3 véhicules utilitaires au profit des trois centres de détenti! on. Par ailleurs, le procureur général rappellera, pour conclure, que le projet de construction de la cour de justice de Tissemsilt est à 60% de son avancement alors que le projet de construction d’un nouveau tribunal à Theniet El-Had se trouve au stade de l’étude. L’indescriptible calvaire des usagers du CCP ATiaret, comme ailleurs, le calvaire vécu, depuis le mois de Ramadhan, par les usagers du CCP, voire des retraités et autres fonctionnaires, dépasse tout entendement. Le problème évoqué étant le manque de liquidités au niveau des centres payeurs. Dans ce contexte, la fête de l’Aïd el-Adha n’a pas été vécue par ces ?pauvres gens? avec les saveurs voulues tant leurs comptes n’ont pu être débités. Cependant, cette triste réalité n’a dérangé outre mesure les responsables concernés qui n’ont pas bougé le petit doigt pour y remédier. Ces derniers ne se sont limités qu’à des slogans archaïques caractérisés par des promesses sans suite. « Après un mois de labeur nous n’avons m! ême pas le droit de jouir de cette fête durant laquelle nous avions sou! haité gâter nos enfants alors que nous voyons d’autres personnes encaisser chez elles-même », nous affirmera un citoyen rencontré au niveau de la poste centrale de Tiaret. Ce dernier n’a pas manqué de tonner que certains agents font discrètement l’opération aux amis et proches contre un ?petit quelque chose? et ce, sans conscience ni scrupule. Ce dernier, un modeste fonctionnaire, n’a pu cacher son désarroi en dévoilant ces pratiques malsaines et irresponsables qui deviennent, malencontreusement, monnaie courante chez nous. Pour sa part, une jeune femme, enseignante de profession, nous avouera avoir fait le tour de toutes les agences postales sans pouvoir encaisser. « Je me demande à quoi servent ces distributeurs automatiques qui ne font que garnir les lieux dans la mesure où, quand ils ne sont pas en panne, ne contiennent pas de billets », ajoutera-t-elle en précisant avoir tenté de passer vainement par ces machines. Au demeurant, cette situation de crise s’est perpétuée ! durant bien des semaines avant de s’accentuer davantage la veille de l’Aïd, où les bureaux de poste ont été pris d’assaut pendant toute la journée par des citoyens dont étaient rares ceux qui avaient eu la chance de retirer de l’argent aussi bien auprès des D.A.B qu’au niveau des guichets. Toutefois, en attendant que les bureaux de poste soient prêts à répondre efficacement aux doléances des citoyens, les retraités et les modestes fonctionnaires devront s’armer de patience, même si cela n’est pas du tout évident. Dans ce sens, les responsables concernés sont interpellés pour solutionner l’aléa qui risque de perdurer encore davantage. Les travaux de réhabilitation de la RN 90 vont bon train Parallèlement aux orientations entérinées ces derniers temps allant dans le sens à valoriser dans les délais et d’une manière adéquate les différents programmes de développement entrepris à travers la wilaya, le chef de l’exécutif poursuit sa série de rencontres avec les responsables des ! secteurs concernés et les services techniques directement impliqués. Ac! compagné des responsables du secteur des travaux publics, ce dernier a effectué dernièrement une visite sur la RN 90, reliant la wilaya de Tiaret à celle d’El-Bayadh, où il s’est enquis du chantier devant réhabiliter un tronçon de 100 kilomètres, pour une enveloppe de près de 2 milliards de dinars. Dans le même sillage, le wali a inspecté un autre chantier au niveau de la commune de Sidi Abderrahmane, portant sur la réhabilitation de 70 kilomètres sur la RN90A. Sur place, le chef de l’exécutif a exhorté, avec insistance, les entreprises concernées par ces travaux de faire montre de plus d’abnégation afin d’honorer leurs engagements dans les délais.
http://regions.algerieinfo.tk/2010/11/au-grand-bonheur-des-magistrats-et.html
20 novembre 2010
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