Le raccordement au réseau d’électricité figure parmi les principales préoccupations des habitants de certaines nombreuses agglomérations rurales relevant de la commune de Rechaïga.
L’absence de cette source d’énergie constitue, selon les résidents de ces douars essaimant dans le territoire de l’arrière- pays tiareti, un véritable frein au développement de la principale activité qu’est l’agriculture. La commune de Rechaïga, située à mi-chemin entre les wilayas de Tiaret et Djelfa, est connue, signale-t-on par la disponibilité des ressources hydriques en quantité inestimable. Du fait de la présence de cet atout naturel qu’est l’eau, de nombreux créneaux d’activité agricole y ont vu le jour, notamment les cultures maraîchères et plus particulièrement celles de la pomme de terre et de l’oignon. Cependant, la mobilisation de ses ressources nécessite la généralisation de l’électrification rurale et la densification du réseau existant. La commune de Rechaïga abrite une population de quelque 16.000 habitants dont la majorité est disséminée à travers les nombreux douars relevant de sa tutelle administrative. Le réseau d’électrification rural a connu ces dernières années un accroissement sensible à la faveur notamment du plan national de développement de l’agriculture (PNDA). Nombreuses sont les familles de cette contrée du Sersou à avoir profité des bienfaits de cette source d’énergie. Mais quelques points noirs subsistent encore, comme cela est notamment le cas de Douar R’djel, dont la seule préoccupation demeure la généralisation de cet outil du confort et de la société moderne, qu’est l’électricité. Fayçal B. Dixième année – Numéro 3174 – Lundi 29 Novembre 2010 – www.echo-doran.com – Prix 10 DA
1 décembre 2010
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