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Centre d’études khaldouniennes Un édifice voué à l’inertie

2 décembre 2010

Fawzi Amellal.

le 25.11.10 | 03h00

Le centre qui devrait disposer de laboratoires n’est pas encore fonctionnel malgré le détachement d’un cadre de la culture.

C’est finalement au CNRPAH (Centre national des recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques) relevant du ministère de la Culture qu’a été dévolue la gestion du centre d’études khaldouniennes réalisé récemment par la DLEP. Doté initialement d’une enveloppe de 195 millions de dinars, cet espace, conçu par la direction de la Culture de Tiaret et implanté à proximité de l’université Abderrahmane Ibn-Khaldoun, n’a pas encore été équipé. L’édifice de type arabo-mauresque est une structure accueillante qui comprend des salles de réserves archéologiques, une autre pour le patrimoine immatériel, des ateliers de reproduction, de moulage et de restauration.

Le centre qui devrait disposer de laboratoires (préhistoriques et paléontologiques) n’est pas encore fonctionnel malgré le détachement, à titre provisoire, d’un cadre de la culture. Le centre, qui dispose d’une bibliothèque, d’un musée et d’une salle des conférences de 200 places reste étrangement voué à l’inertie.

Missions pluridisciplinaires

Tiaret, une cité millénaire, jadis traversée par plusieurs civilisations, regorge de sites archéologiques, de gravures rupestres et d’un patrimoine immatériel riche et se doit d’être prise en charge  par les spécialistes. La décision de sa réalisation intervenue au lendemain d’une visite du président de la République pour les besoins d’un colloque sur l’histoire de la région n’a pas valu, pour l’heure, l’implication du CNRPAH. Les activités du centre, telles que précisées dans ses statuts, concernent «la recherche dans les domaines de la culture et des interactions de l’homme avec ses milieux de la préhistoire à nos jours».

Il s’agit, expliquent ses responsables,  «de recherches de terrain qui comportent plusieurs phases, depuis la prospection, le recueil et la collecte de corpus jusqu’aux travaux de laboratoires». «Les missions sur le terrain sont souvent pluridisciplinaires et regroupent préhistoriens, anthropologues et autres spécialistes avec la collaboration de photographes et de laboratoires techniques» ajoute-t-on.                          

Fawzi Amellal

 

 

© El Watan

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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