mercredi 8 décembre 2010
Une priorité
Indéniablement, l’amplification du reboisement et la réhabilitation des espaces verts constituent l’une des priorités des autorités de la wilaya de Tiaret, notamment le wali qui ne cesse d’exhorter les responsables concernés à faire montre de plus d’efforts et d’abnégation dans ce sens. Dans un communiqué émanant du cabinet, ce dernier a mis en exergue la création de nouveaux sites ainsi que la préservation
et l’entretien de ceux déjà existants. Dans ce contexte, le chef de l’exécutif a instruit le directeur de l’urbanisme et de la construction, le conservateur des forêts et le chargé d’affaires de l’APC de Tiaret d’entamer, dans les délais, la campagne portant sur l’entretien des espaces verts, voire les jardins publics et le reboisement des artères marquant les entrées à la capitale de la wilaya, notamment les bordures des double-voie. Sur un autre volet, le wali interpelle aussi bien ses directeurs que la société civile pour trouver des solutions à l’errance et la prolifé! ration des animaux sur le tissu urbain. Ces derniers peuvent, pour rappel, générer des nuisances (bruit, odeurs, salissures…) et constituent un risque pour la santé publique (transmission de maladies, de parasites, zoonoses…). Au passage, autant préciser que le phénomène des chiens errants ne cesse de prendre des proportions alarmantes à telle enseigne que ces canidés deviennent de plus en plus menaçants et agressifs. Ainsi, compte tenu du nombre ahurissant de tels animaux qui investissent la ville de jour comme de nuit, les citoyens réclament l’intervention des services concernés quant à une campagne d’abattage à mener à travers l’ensemble des quartiers afin d’éradiquer ce désagrément pour le moins fâcheux et qui relève, finalement, du problème de tous. Toutefois, pour revenir à la question de l’environnement, le wali a insisté sur le reboisement des sites forestiers dégradés. Dans ce contexte, le conservateur des forêts fait état d’un programme qui vient d’être entamé! et qui concernera 12 périmètres forestiers à travers sept com! munes. S’agissant des nouveaux sites, ils sont aussi au nombre de 12, compris sur 10 communes, qui totalisent une superficie de 885 hectares. Un autre programme de reboisement est, dès lors, mis en branle sur une superficie de 1000 hectares, et ce à travers les communes de Ain-El-Hadid, Mechra- Sfa et Sidi Ali Mellal. Sur un autre plan, la Conservation des forêts se consacre, à travers une opération incluse dans le programme de proximité pour le développement rural, à la plantation des plants fruitiers, notamment l’olivier, à travers certains autres périmètres. Par ailleurs, autant rappeler que de tels programmes sont porteurs de postes d’emplois au profit des jeunes chômeurs des zones rurales. Du gaz naturel pour 1 941 foyers Les localités de Sidi Hosni, Sebain, Nadhora et Ain Mesbah ont été raccordées dernièrement au réseau de distribution du gaz naturel. Ainsi, le calvaire est fini pour 1 941 foyers, dont 830 à Sidi Hosni, 394 à Sebain, 300 à Nadhora et 417 à Ain-Mesbah,! soit près de 10 000 âmes. En effet, ce programme, qui s’étend sur une distance de 67 kilomètres, et ayant consommé une enveloppe financière de 67 milliards de centimes, vient réconforter cette région connue pour ses hivers rigoureux et très froids. Auparavant, et durent de longues années, les populations de ces localités utilisaient comme combustible le gaz naturel et le gasoil, ce qui est déplaisant et coûteux à la fois. Cependant, au moment de la mise en service de cette énergie, les ingénieurs de la SDO ont procédé aux ultimes essais avant de libérer définitivement cet inestimable produit. Par ailleurs, il y a lieu de rappeler que pas moins de 20 000 foyers situés dans les zones rurales de la wilaya de Tiaret seront raccordés, durant le quinquennat en cours, au réseau du gaz naturel, et 7 500 autres bénéficieront de l’énergie électrique. Les chefs de service de l’EPSP Benfarhat fustigent l’ex-DRH Suite aux dépositions allusives et désobligeantes de leur ex-DRH, les chef! s de service des structures sanitaires de l’Etablissement Public Hospit! alier de Proximité (EPSP) Benferhat de Tiaret ne sont pas allés de main morte pour le fustiger. Par voie d’une déclaration collective, dont notre journal détient une copie, ces derniers interpellent les autorités compétentes qui doivent intervenir afin de mettre fin au flou qui entoure tant cette structure que la famille de la santé publique en général. « Dans le rôle de donneur de leçons que ce dernier s’est arrogé, et avant de s’en prendre à qui que ce soit, il doit, au contraire, reconnaître qu’il avait franchi le seuil de l’ignominie qu’il n’aurait jamais dû franchir », lit-on dans ce document. Dans la foulée, les signataires estiment que les propos confiés par l’ex- DRH à la presse ne sont que malintentionnés et ne tiennent pas la route. « Avant même sa suspension, les travailleurs avaient sollicité son départ, sachant que sa présence au sein de l’établissement ne faisait que conjuguer les désagréments et les agissements indignes et honteux », ont-ils ajouté. Pour rapp! el, ce dernier avait fait les frais d’un comportement quelque peu douteux qui s’est illustré par une enquête policière, en mai dernier, suite à la révélation d’un emploi fictif au niveau du centre de santé de Sidi Hosni relevant de l’EPSP Benferhat. Un emploi qui concerne un agent recruté dans le cadre d’un contrat à durée déterminée alors qu’il se trouvait en exercice libéral. Suite à quoi, une réunion ayant regroupé, durant le mois d’août, le DSPRH, les cadres de cet établissement et les partenaires sociaux, s’est tenue au sein de l’EPSP où il avait été décidé de dessaisir le directeur des ressources humaines, source de la confusion, de son poste en attendant de le voir affecté ailleurs. Une décision qui n’avait pas tardé à se concrétiser au grand dam de ce dernier qui, selon la déclaration en question, ne fait que persister dans ses actions extravagantes. Par ailleurs, en attendant la réaction du premier responsable du secteur, lui aussi destinataire du document, la conf! usion continue d’envenimer cet établissement, et ce au détriment des tr! availleurs et des malades. FAUTE DE RALENTISSEURS Les victimes se comptent encore à Rahouia Les riverains du douar dit « de l’usine », un village situé à la sortie ouest de Rahouia, en allant vers Mascara, continuent à compter leurs morts, victimes des accidents de la circulation. Ainsi, au début du week-end dernier, une autre victime a été enregistrée sur ce tronçon de la mort et ce, à moins de quinze jours d’un drame similaire. « Finalement nous sommes tous victimes et personne n’est à l’abri de ces folles conduites de chauffards sans foi ni loi », nous affirmera un citoyen proche de la dernière victime. Ce dernier, tourmenté au plus profond de lui-même, nous expliquera que les citoyens, à force d’assister perpétuellement à de tels « assassinats », avaient fini par installer des ralentisseurs que certains responsables avaient arrachés. Il est cependant vrai que les citoyens de cette cité, notamment les vieillards et les jeunes écoliers, sont quotidiennement menacés par un! tel danger puisque la route permet l’excès de vitesse Par ailleurs, ces derniers continuent d’interpeller les autorités locales pour trouver rapidement une solution à cette calamité.
9 décembre 2010
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