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Le spectre des importations d’essence pèse toujours sur Sonatrach |
Retard à la raffinerie de Tiaret
En attendant, l’Algérie subira les effets d’une diésélisation poussée du parc automobile et d’une croissance importante des besoins domestiques en carburants, principalement de gasoil. Les importations d’essence iront alors crescendo. Conséquence d’une telle tendance, avertit un expert, « l’Algérie n’exporte que du naphta destiné à la pétrochimie, les ventes d’essences à l’étranger se sont réduis comme peau de chagrin. »
Les perspectives à moyen long terme ne sont pas roses. Le retard dans la réalisation de la raffinerie de Tiaret d’une capacité prévisionnelle de 15 millions de tonnes/an dont 50% destinés à l’exportation a un prix. La montée des besoins domestiques avec des objectifs affichés de réindustrialiser le pays et de maintenir une croissance économique forte risque d’obliger Sonatrach à affecter l’installation à la couverture essentiellement des besoins locaux. L’objectif de la compagnie pétrolière nationale est d’atteindre, notons-le, une capacité de raffinage de plus de 45 millions de tonnes/an, à l’achèvement des installations de Tiaret. |
13 décembre 2010
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