RSS

16 décembre 2010

El -HOUARI Dilmi

L’idée de création d’un foyer d’hébergement pour femmes battues et d’un numéro vert à l’adresse de cette même catégorie de la société a été pour la première fois évoquée samedi lors d’une rencontre consacrée au phénomène de la violence contre les femmes, organisée par le bureau

femmes de l’UGTA locale. En effet, avec plus de deux mille cas de violence contre des femmes enregistrés en une seule année (Ndlr : 2010) dont des cas mortels selon le médecin-légiste, Dr Nahar Nadjet en poste au niveau de l’établissement public hospitalier «Youcef Damardji» de Tiaret, l’idée de créer un foyer d’hébergement pour femmes battues et leur progéniture est «une nécessité absolue», selon la secrétaire générale du bureau féminin de l’UGTA, Mlle Benzama Fatiha. Revenant sur des chiffres déjà évoqués lors de la célébration de la Journée mondiale pour l’élimination de la violence à l’encontre des femmes, Nahar Nadjet, médecin-légiste, sous le slogan «Halte à la violence conjugale», a montré à l’assistance présente des photographies insoutenables sur des cas de violence commises sur des femmes dont une «photo-choc» montrant une femme d’un certain âge morte après avoir été battue et torturée par son mari. Parlant le langage des chiffres, le Dr Nahar Nadjet a mis en exergue la montée crescendo des cas de violence contre les femmes puisque de 5.700 cas recensés en 2000 au niveau national, le nombre de cas a augmenté pour atteindre 12.700 cas en 2009. Invité à éclairer l’assistance sur la règle juridique adoptée en matière de lutte contre la violence sur les femmes, Maître Babou Maâmar, avocat à la cour de justice de Tiaret, a dressé un large aperçu sur les peines de prison prévues par la loi algérienne pour punir les auteurs de violence ou d’agressions à l’encontre des femmes, estimant que «certains cas graves sont même passibles du tribunal criminel», a-t-il indiqué. Les conventions internationales ratifiées par l’Algérie en matière de protection des droits de la femme et de l’enfant ont également été évoquées lors de la même rencontre. Mme Besseghir, membre du bureau femmes de l’UGTA et militante associative a, de son côté, présenté des «cas concrets» de femmes battues ou agressées dans leur intégrité physique, le tout «dans l’objectif de sensibiliser sur un phénomène longtemps resté marginal mais aujourd’hui bien ancré dans les mœurs de la société algérienne puisqu’une femme sur cinq est battue en Algérie, selon des statistiques fournies lors de la célébration de la Journée mondiale pour l’élimination de la violence contre les femmes, le 25 novembre dernier.

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

Voir tous les articles de Artisan de l'ombre

Inscrivez vous

Abonnez-vous à notre newsletter pour recevoir les mises à jour par e-mail.

Pas encore de commentaire.

Laisser un commentaire

À savoir sur le phénomène I... |
Encrage |
LE BLOG DE MAITRE YVES TOLE... |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | sitehgeo4
| "L'arbre qui tombe peut fai...
| Dra. Monica Guia