Aménagement du jardin Bouchareb
Des contraintes à lever
le 16.12.10 | 03h00
La destruction de baraquements appartenant à Algérie Télécom et servant
de centre médical doit permettre l’extension naturelle du jardin», a
fait savoir, avant-hier, le chef de l’exécutif local qui visitait en
ville les travaux d’aménagement de l’ex-jardin Lamoricière, appelé
«monument aux morts» et baptisé, au lendemain de l’Indépendance, au nom
du chahid Bouchareb Naceur.
Un espace de verdure, le seul poumon hérité par la ville du temps du
colonialisme. Déjà, happée par le béton, cette infrastructure de
détente a été à la faveur d’une cession par l’APC du temps de Bekki Omar
cédée à un privé qui l’a transformée en mini parc zoologique. S’en est
suivie une levée de boucliers et une bataille judiciaire qui a valu
l’expulsion du locataire. Lors de la visite qui a mené le wali de
Tiaret, M. Mohamed Bousmaha, au jardin, des explications ont été
fournies tant par le bureau d’études BEMAT, le directeur de l’urbanisme,
le chef de daïra que par l’entreprise de réalisation.
L’aménagement de l’espace qui s’étale sur 1,2 ha comprendra, outre un
bassin artificiel, genre cours d’eau à circuit fermé et agrémenté d’un
jet d’eau, des aires de jeu et de détente, de petits kiosques et,
surtout, il sera paré de fresques représentant les figures et les
symboles de la région. Implanté au cœur de la ville de Tiaret et cerné
par des habitations, le centre culturel français et des services
d’Algérie Télécom, l’aménagement du jardin coûterait jusqu’à 100
millions de dinars. La direction d’Algérie Télécom n’attend, d’ailleurs,
que l’affectation d’un terrain pour implanter ses dépendances mais les
responsables tardent à dénicher un terrain ou une structure
abandonnée.
Fawzi Amellal
© El Watan
16 décembre 2010
Fawzi Amellal.