B. KACEM CORRESPONDANT DE LA VOIX
Certaines entreprises engagées sur des chantiers d’aménagements à travers toutes les communes ont trouvé en la nature et ses aléas, des alibis imposants pour retarder les travaux sinon tomber sous le coup de cas de force majeur comme seul justificatif. Les intempéries, considérées comme cas de force majeur,
demeurent un des moyens les plus sûrs pour retarder l’échéance de livraison puisque c’est une clause dominante contenue dans tous les contrats dans les marchés publics. Tout en jouant à malin malin et demi, ces entreprises lancent les travaux juste au moment des pluies, de la neige et des vents qui font leur apparition sur tout le territoire. C’est ce qu’on constate sur les hauteurs de la ville à Sidi Khaled, au centre-ville Regina, sur les routes comme partout ailleurs à travers les communes à Sougueur, au niveau des quartiers les plus dégradés. Au quartier 50 logements, situé sur les hauteurs à Dahmouni, une localité située à 15km au nord du chef-lieu Tiaret, tout l’espace a été labouré, les accès obstrués, les locataires consignés, les enfants en vacances punis par la gadoue, au moment où l’entreprise titulaire du marché semble se complaire de cette situation.
N°3379 – DIMANCHE 19 DÉCEMBRE 2010 La Voix de l’Oranie
19 décembre 2010
Boudali. KACEM