Les réalisateurs du film documentaire «Ghaza-strophe, le jour d’après», Samir Abdallah et Kheïreddine Mabrouk, envisagent la projection de cette oeuvre dans les différentes salles de cinéma du monde «afin de montrer les atrocités des crimes commises lors de l’agression et du blocus contre la bande de Ghaza».
C’est ce qu’ont annoncé, jeudi à Oran, les deux réalisateurs. «Nous voulons programmer cette oeuvre dans les différentes salles de cinéma de par le monde, le 16 mars prochain, date coïncidant avec la réunion à Genève (Suisse) de la Commission des droits de l’Homme relevant de l’ONU, pour dénoncer les crimes d’Israël contre le peuple palestinien et montrer sa souffrance et sa résistance à la machine militaire israélienne», ont indiqué les réalisateurs du film, à l’occasion de sa projection dans sa première version cinématographique à la cinémathèque d’Oran. L’objectif de la réalisation de ce film franco-palestinien, qui représente un document d’archives des crimes perpétrés par l’entité sioniste, n’est pas commercial, ont-ils affirmé, précisant que le «film s’adresse à l’humanité toute entière, étant donné que la Palestine est l’affaire de tous». Cette oeuvre, ont-ils ajouté, «vise également à mobiliser la communauté internationale pour juger Israël des crimes perpétrés contre le peuple palestinien». Ce film devait être projeté hier (vendredi) à Tiaret, puis à la cinémathèque d’Alger le 27 décembre en cours, comme l’a annoncé le cinéaste Samir Abdallah, qui a ajouté que la version télévisée du film (55 minutes) a été diffusée à la chaîne française (France ô), qui a contribué à sa production. Ce film raconte en détail, en deux heures environ (100 mn), la tragédie et la souffrance du peuple palestinien pendant l’agression israélienne sur la bande de Ghaza, où les deux réalisateurs Samir Abdallah et Kheïreddine Mabrouk ont réussi à entrer un 20 janvier 2009, accompagnés de délégués palestiniens des droits de l’Homme. Ces deux réalisateurs ont pu, à travers une caméra palestinienne, transmettre les témoignages de civils qui ont souffert de l’atrocité de l’offensive et du blocus imposé à Ghaza du 27 décembre au 18 janvier 2009, et filmer des scènes horribles sur l’ampleur du désastre qui a dévasté toute forme de vie. Le public oranais a suivi avec grande attention cette oeuvre dont les images ont été accompagnées de poèmes de Mahmoud Darwich. Le réalisateur Samir Abdallah, français d’origine égyptienne, a réalisé plusieurs films et reportages depuis 1983. Son collègue, le réalisateur algérien, Kheïreddine Mabrouk, est un spécialiste dans le domaine de la bande dessinée et un actif dans le septième art. APS
Dixième année – Numéro 3194 – Samedi 25 Décembre 2010 – www.echo-doran.com – Prix 10 DA
24 décembre 2010
Culture