Cela fait trente ans, la SONATIBA réalisa un ensemble de logements à la partie Sud Est de la ville de Tiaret. Actuellement et après extension, plus de 30 mille âmes habitent ces bâtiments.
Selon un citoyen que nous avons rencontré, une pelle à la main pour se faire un passage dans une grande flaque d’eau « Depuis sa réalisation par la « défunte SONATIBA » ce quartier n’a bénéficié d’aucun projet d’aménagement urbain. Le programme de la relance économique de 2000 n’a pas touché cette cité populaire, pour le quinquennal 2005 – 2010, ce quartier n’a bénéficié d’aucun projet quant au programme 2010- 2014, rien à l’horizon. Seule la route menant au siège d’un corps constitué a été restaurée ». Ce quartier semble abandonné ; Les ordures envahissent les rues et les cages d’escaliers, le quartier plonge dans l’obscurité la nuit, par conséquent l’insécurité y règne. Les ruelles sont aptes pour une campagne « labour semailles ». En hiver La boue rend les déplacements difficiles et surtout pour les enfants et les personnes d’un âge avancé. En été la poussière et les insectes font souffrir les locataires, en plus des risques de maladies. Au marché, les vendeurs étalent leurs marchandises (fruits et légumes) à proximité de l’écoulement des eaux usées. La commune de Tiaret a bénéficié plusieurs fois de sommes colossales pour l’aménagement urbain, mais les responsables concernés n’ont jamais eu présent à l’esprit qu’une population est en train de vivre le calvaire à la cité SONATIBA au centre ville chef-lieu de Wilaya. L’exclusion de ce quartier a duré 30 ans, est-il rattaché administrativement à la commune de Tiaret ? « Une chose est certaine, ces exclus de tout programme de développement, figurent bel et bien sur les listes électorales et aucune omission n’est tolérée » ajoute notre interlocuteur.. Un autre citoyen nous dit avec un sourire ironique « un complexe des sports loisirs est en voie d’achèvement, mais dès à présent, il faut planifier la réalisation d’une voie d’accès ». Il ajoute « nous voulons un cadre de vie agréable par la suite on parlera des loisirs». Les citoyens habitant ce quartier interpellent les pouvoirs publics, revendiquent leur droit au développement et invitent Monsieur le Wali à visiter ce quartier, oublié depuis 30 ans, pour s’enquérir de leur situation qu’ils qualifient de déplorable.
Fayçal
Samedi 25 Décembre 2010
REGIONS
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25 décembre 2010
FAYCAL, LOGEMENTS