Avec une population qui vient tout juste de franchir la barre des 296.000 habitants, un plan de circulation obsolète, un parc de transports urbains de plus de 200 véhicules et 2.000 taxis,
la ville de Tiaret est incapable de contenir tous ces flux humain et mécanique. Depuis que l’exode rural s’est installée, la démographie galopante non retenue, les changements de comportements des locataires de la cité, l’incivisme, la promiscuité ainsi que tous les autres maux de société, les Tiaretis se sont vite aperçus que vivre dans de telles conditions reste infernal. En effet, le nombre de véhicules dans la ville a augmenté d’une manière exponentielle, rendant la circulation alors moins fluide provoquant des bouchons sur les artères les plus fréquentées. Les véhicules sur les routes au centreville et au sud forment des suites compactes et il est impossible pour les moins initiés à la conduite de s’aventurer dans une jungle de ferrailles et de tacots plus vieux que ceux qui les conduisent. Les autres routes en pente menant sur les hauteurs de la ville ou celles de l’extrême sud sont les moins fréquentées pour la configuration géographique ou pour leur état de dégradations avancé.
B. KACEM CORRESPONDANT DE LA VOIX
La Voix de l’Oranie N°3387 – MARDI 28 DÉCEMBRE 2010
28 décembre 2010
Boudali. KACEM