Elles sont exactement 36 personnes à Hamadia, dans la wilaya de Tiaret, dont les noms ont été portés sur les listes des bénéficiaires des logements entrant dans le cadre du logement social participatif (LSP).
Elles ne cessent d’interpeller les responsables à tous les niveaux (présidence de la République, wilaya et direction de l’agence de gestion et de régulation foncière (AGRF) de Tiaret…), depuis que les travaux des 36 logements situés sur la route de Mahdia ont été interrompus il y a plus de cinq ans. Ce n’est pas tout car à cela s’ajoute la dernière «nouvelle» émanant de cette agence. Une nouvelle qui a complètement chamboulé les calculs des bénéficiaires suite à la décision d’augmenter à deux reprises le montant de la participation individuelle. En effet, ces personnes précisent, dans une correspondance adressée à toutes les parties concernées et dont une copie nous a été remise, qu’elles ne savent plus quoi faire face à la décision imposée par cette agence. Les concernés précisent, documents à l’appui, qu’après entente avec ladite agence le montant global de type F2 était de l’ordre de 900.000 DA pour un apport personnel de 400.000 DA. Les postulants se sont donc acquittés de leurs redevances mais, après quelque temps, une autre réévaluation leur a été exigée pour atteindre un montant de participation de l’ordre de 470.000 DA. Les choses paraissaient à l’époque se diriger vers une issue heureuse mais leurs espoirs vont soudainement s’évaporer. Et pour cause: l’agence a porté à leur connaissance que, désormais, le montant de leur participation individuelle sera de l’ordre de 120 millions. Une augmentation que les bénéficiaires jugent illogique et très élevée pour un logement de type F2 dans une région éloignée comme leur commune de Hamadia. Ils affirment, en outre, qu’ils n’ont jamais été associés à ces opérations de réévaluation et que les tentatives de faire «raisonner» les responsables de cette agence n’ont pas abouti. Enfin, les intéressés déclarent avoir tenté toutes les possibilités avec les responsables mais en vain. Leur problème, disent-ils, n’a été pas pris en considération et avec le sérieux qu’il faut. Ils interpellent le président de la République pour l’ouverture d’une enquête approfondie afin de déterminer les responsables de cette situation qui les pénalise et de trouver une solution salvatrice à un problème qui dure depuis 2005. A. Nadour
Dixième année – Numéro 3200 – Dimanche 2 Janvier 2011 – www.echo-doran.com – Prix 10 DA
1 janvier 2011
HAMADIA, LOGEMENTS