«Nous avons été victimes d’une lâche agression à Rahouia» Le président de l’équipe de l’Ittihad de Faïdja, une équipe de la Régionale 2 de la LRF Saïda, M. Kharroubi Mohamed,
a tenu à déclarer à la presse les faits qui ont marqués la rencontre entre son team et celui de l’ASB Rahouia. «Depuis plus de trente cinq années passées en tant que dirigeant de l’IRB Sougueur puis de l’IRBF maintenant, je n’ai jamais enduré pareille agression, lâchement organisée par les dirigeants, joueurs et spectateurs de Rahouia. Dès notre entrée au stade, la haine se faisait sentir et la provocation, suivie d’une forte intimidation, allait se traduire sur le terrain où le jeu dur fit son apparition, même après le but marqué par les locaux, et ce, sous l’œil passif du referee, M. Ould Moumna. En seconde mi-temps, les coups et les crachats sur nos joueurs continuèrent, mais nous avons eu le mérite d’égaliser à la 87’. Ce qui amena l’envahissement du terrain par plus de cinq cent énergumènes munis de barres de fer et de matraques. S’ensuivit une pluie de pierres qui blessa huit de nos joueurs, à savoir Tahrat, Ghoul, Radhi, Hasnaoui, Belakhdar, Chebi, Bounadjaa et, surtout, Chachoua gravement atteint et évacué vers l’hôpital. Nous avons rejoint les vestiaires tant bien que mal mais le président de Rahouia et l’arbitre nous sommèrent de revenir sur le terrain, sans quoi l’irréparable pourrait se produire. En retournant sur le terrain, le climat malsain s’intensifia et les jets de projectifs aussi. Moi-même j’ai reçu plusieurs pierres sur le dos et au bras, me blessant à mon tour. La partie reprit et cette mi-temps dura cent six minutes (106’), pour voir les locaux ajouter un second but avec l’aide de Ould Moumna, incapable de diriger ce match. Le cauchemar a duré jusqu’à dix-neuf heures pour voir enfin les «vandales» dispersés. Ce n’est qu’alors que nous pûmes renter à Sougueur où nos joueurs furent transporter à l’hôpital pour d’éventuels examens et soin. Voilà en somme, comment certains clubs visent l’accession, et ce, en mettant en danger des vies humaines à l’heure où les pouvoirs publics appellent au fair-play». Hocine Mohamed
Source : www.voix-oranie.com
10 janvier 2011
FAIDJA, Hocine Mohamed, Sougueur, sport