Votre article «Station de bitume au milieu d’une terre agricole» est un archétype des techniques de manipulation. Nous sommes stupéfaits par la somme d’assertions imaginaires («usine de bitume», produits chimiques, dangerosité, pollution d’une station d’épuration)
enveloppée dans une posture faussement citoyenne («déloger l’usine d’une terre agricole»!!!). En fait, il n’y a d’usine de bitume que dans l’imagination du rédacteur de l’article: pour sa culture, nous l’invitons à visiter à Oran ou Tiaret nos usines trentenaires de bitume. Il y a par contre entreposée une station d’enrobés qui n’est ni montée ni fonctionnelle. Elle ne peut l’être que sur autorisation temporaire de la wilaya. L’espace légal temporaire où nous sommes installés pour le stockage de nos agrégats a été réhabilité pour le compte de la commune de Tizi (anciennement squat et décharge). De plus, nous n’utilisons pas de produits chimiques et travaillons en circuit fermé (et sans fumée!). Il n’y a donc aucune incidence -de quelque nature que ce soit- avec une station d’épuration d’eau, stations de concassage en grand nombre dans le périmètre ou un élevage d’autruches! Pour donner sens à son article, votre correspondant a dû aussi convoquer dans son imaginaire «la colère des fellahs». Il aurait été plus convaincant de faire part de la colère, bien réelle celle-ci, de ceux que notre présence dérange. Le correspondant de La voix de l’Oranie, estil alors le correspondant d’intérêts très privés? Mascara reste à ce jour partie intégrale de la République algérienne et les résidus de féodalités locales devraient s’y faire.
MERCREDI 16 FÉVRIER 2011 QUOTIDIEN D’INFORMATIONS NATIONALES N°3428 – PRIX : 10 DA
16 février 2011
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