le 01.03.11 | 01h00
Les contestataires, qui reprochaient à l’origine «l’approche en matière de gestion au directeur», en sont arrivés à «exiger son départ».
Les travailleurs de l’entreprise de transport publique de Tiaret (ETT) continuent d’observer depuis huit jours une grève sans que les différents intermédiaires, dont l’union de wilaya, chargés de missions de bons offices par le wali, n’aient pu infléchir le cours d’un débrayage qui va coûter cher à cette jeune entreprise. Les contestataires, qui reprochaient à l’origine «l’approche en matière de gestion au directeur», en sont arrivés à «exiger son départ» bien que certaines des revendications aient été prises en compte, à l’exemple de la réintégration de travailleurs licenciés. Une grève qui, bien que sans grand impact sur le transport urbain au chef-lieu, semble, quand même, préoccuper plus d’un.
Au vieux syndicat, l’UGTA dont est issue la section syndicale est venue se joindre l’ONTA qui vient de saisir le ministère de tutelle sur un conflit qui n’a que trop duré. Au niveau du siège de l’entreprise, les travailleurs grévistes continuent de se relayer pour barrer la route à une éventuelle sortie des bus et leur pugnacité semble même se durcir au fil des jours. Les représentants des 137 travailleurs continuent d’exiger comme préalable à tout dialogue «le départ du directeur» et «la mise sur place d’une commission d’enquête sur les déviations contenues dans une plateforme de revendications». D’autres sources non confirmées évoquent, quant à elles, «une reformulation de la plateforme de revendications».Contacté hier, M.Rezag Hebib ne daigne plus répondre à nos questions. C’est dire le pourrissement.
Fawzi Amellal
© El Watan
1 mars 2011
Fawzi Amellal.