El Houari Dilmi |
Le Quotidien d’Oran : 01 – 03 – 2011 |
La cité du lycée (préfabriqué), implantée le long de la route de Aïn Bouchekif, n’est toujours pas sortie de l’ornière, plus de trente ans après sa création. En effet, dans une lettre rédigée par les habitants de ce quartier (composé de maisons en préfabriqué)
et appuyée par de nombreuses photocopies montrant l’amère réalité dont pâtit la cité, il est fait état de l’absence totale d’évacuation des eaux usées, d’un réseau d’assainissement dégradé, de routes défoncées, de fuites d’eau potable, de l’abandon de déchets en tous genres tout autour du quartier, qui font de la cité du lycée une sorte de décharge publique à ciel ouvert.
A cette longue liste de griefs listés par les habitants du quartier, s’ajoutent les cloaques nauséabonds et les tonnes de gadoue qui se forment à l’intérieur des ruelles de la cité dès la tombée des premières gouttelettes de pluie.
Dans la lettre adressée aux responsables locaux, les habitants réclament une intervention rapide des services concernés pour «sauver le quartier d’un véritable naufrage».
2 mars 2011
El -HOUARI Dilmi