« Tout est bien qui finit bien », dit le proverbe. Ainsi, les usagers des transports collectifs intramuros, assurés par les bus de l’ETT, ont été très contents de revoir les 28 beaux bus bleus, de l’Entreprise de Transport de Tiaret, sillonner les artères habituelles de la ville et ses banlieues. Car il faut reconnaître, que ces derniers rendent un fier service aux citoyens. Effectivement,
après plus d’une semaine de grève, observée par les travailleurs de ladite entreprise et la paralysie totale du transport public dans la ville de Tiaret, une sage solution négociée, vient enfin d’être trouvée par le wali, qui a réuni mardi dernier, les principaux protagonistes du conflit, autour du secrétaire général de l’Union de wilaya de l’UGTA, en tant que partenaire social, ainsi que le directeur de wilaya des transports. C’est donc après des négociations menées, sous l’égide du premier responsable de la wilaya, entre les travailleurs grévistes et la direction de l’entreprise, que la décision de reprendre le travail a été prise. Celle-ci devait se faire dès mercredi, car le collectif des travailleurs a obtenu satisfaction, sur l’ensemble de ses doléances. Nous l’avons appris par un communiqué de la cellule de communication de la wilaya, transmis aux organes de presse. Selon les termes de ce dernier, la décision a été prise d’un commun accord, pour l’amélioration du climat social à l’intérieur de l’entreprise, mais aussi le respect mutuel entre les travailleurs et l’administration, la réintégration des travailleurs licenciés, sans omettre l’organisation d’une assemblée générale dans les meilleurs délais, pour l’élection d’une nouvelle section syndicale, après la dissolution de l’ancienne, à la demande des travailleurs». Tout en reprochant aux travailleurs et à leurs représentants, le «fait inacceptable de n’avoir pas assuré le service minimum, dans une entreprise publique de transport urbain, au mépris total de la loi, ce qui du coup, a engendré les désagréments aux citoyens », le wali a insisté, sur la nécessité de privilégier l’intérêt général et la promotion continue du service public». Pour rappel, cette entreprise publique, venue au secours du citoyen, avec ses bus de 100 places chacun et ayant extirpé plus de 170 chefs de famille des griffes du chômage, a été mise au service des usagers, depuis les derniers mois de l’année 2007. L’origine de cette grève de plus de 08 jours, sans service minimum, serait due au licenciement, (abusif), de travailleurs, ainsi qu’aux agissements de certains membres de la section syndicale dissoute.
S.MOUMEN
5 mars 2011
S.Moumen