B. BELKACEM JOURNALISTE DE LA VOIX
Parfois beaucoup d’historiens, ou plutôt ceux qui se sont autoproclamés des auteurs et des historiens et qui ont obtenu toutes les chances de publier leur rédaction dans des livres. Par contre, les auteurs professionnels, les historiens chevronnés demeuraient dans l’ombre
poussés par les circonstances d’un système qui ne veut pas évoluer. Notre confrère et ancien journaliste Amar Belkhodja, qui a tout le temps exercé à la wilaya de Tiaret, nous révéla dans son ouvrage « L’affaire Hamdani Adda », une histoire authentique, celle d’un Algérien brûlé vif par l’OAS. Ni la nouvelle génération ni la précédente qui regroupe la famille révolutionnaire, ne nous a soufflé mot sur ce grand moudjahid, qui était chef de région à la Wilaya 5, il supervisait toutes les opérations dans la région de Tiaret. Un moudjahid authentique et un baroudeur qui avait bien donné du fil à retordre aux autorités d’occupation. Arrêté en 1959, jugé et condamné à Oran, où il a été écroué à la prison d’Oran. Mais à quelque temps de l’indépendance, les éléments de l’OAS que dirigeait le sinistre général Edmond Jouhaud, d’origine juive, se sont présentés à la prison d’Oran le 12 janvier 1962, pour enlever Hamdani Adda et trois de ses compagnons pour le dirigeait vers un endroit où il a été brulé vif. Ammar Belkhodja raconte dans son ouvrage l’histoire de ce combattant pour la liberté, après avoir édité auparavant un ouvrage sur l’artiste chahid Ali Maâchi et Ali El Hammami, des militants de la première heure. Des ouvrages écrits et édités par un journaliste qui a derrière lui un grand parcours de recherches historiques.N°3451 –
MARDI 15 MARS 2011 La Voix de l’Oranie
15 mars 2011
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