Garde communale : Le SOS des agents licenciés

le 21.03.11 | 01h00

Plusieurs dizaines d’ex-gardes communaux, congédiés le plus souvent sans motifs, ni par écrit encore moins avec traduction devant une quelconque commission de discipline, reviennent à la charge et tentent d’alerter sur leur situation socioprofessionnelle.

Des lettres souvent pathétiques, par dizaines, nous sont adressées pour aviser sur «les dures conditions de vies» et de «l’abandon après avoir servi loyalement le pays de l’hydre intégriste». Ils étaient des dizaines, avant-hier, à venir nous rendre visite au bureau pour nous faire part du «désarroi dans lequel ils sont plongés» sans qu’aucune suite n’ait été donnée à leurs sollicitations. La direction de la garde communale à Tiaret a été, pour rappel, décimée du fait d’un procès qui a valu à ses responsables dont le directeur des peines d’emprisonnement de dix années assorties de fortes amendes et paiement de dommages et intérêts à la partie civile, la wilaya.
Il y a quelques jours, des centaines de gardes communaux avaient observaient un sit-in devant le siège de la wilaya, à l’instar de beaucoup de leurs pairs à l’échelle nationale en avançant une plateforme de revendications. «Intégrés depuis 1995, nous avons été licenciés d’une manière arbitraire, sans autre forme de procès», expliquent nos interlocuteurs qui voudraient voir, par le biais de ce SOS, le président de la République leur prêter une oreille attentive.                             

Fawzi Amellal

 

 

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