Le risque d’intoxications alimentaires collectives augmente, à l’approche de la saison estivale. En effet, celles-ci se multiplient durant cette période, à cause d’un manque flagrant d’hygiène, dans certains établissements d’accueil du public, comme les cafés, les restaurants. De plus, l’été est par excellence,
la saison des grands regroupements pour des repas collectifs : colonies de vacances, fêtes, fiançailles, mariages, réussites aux examens scolaires, etc… Des centaines de cas d’intoxications alimentaires sont chaque année enregistrées, à travers la wilaya, notamment durant les mariages, malgré les contrôles permanents, qu’effectuent les autorités locales, et les nouvelles exigences, pour l’ouverture de salles de fêtes. La plupart de ces intoxications sont dues, à la consommation de viandes ou pâtisseries impropres ou périmées. Le deuxième risque vient des vendeurs ambulants de produits alimentaires, notamment de sandwichs. Car les vendeurs laissent leurs marchandises exposées au soleil durant de longues heures, ce qui représente un vrai danger pour la santé du consommateur. Il est toutefois important de noter, que l’ignorance de certains citoyens, malgré les multiples programmes de sensibilisation, contribue à cet état de fait ; dont ils sont les premières victimes. A cet effet, les agents de contrôle relevant de la Direction du Commerce sont appelés, à accentuer leurs interventions, sur le contrôle de qualité et le respect des normes d’hygiène. Et ce, pour une meilleure protection de la santé du citoyen. Dans les grandes villes, les propriétaires et gérants de salles de fêtes, sont appelés à assurer le maximum d’hygiène et exiger des viandes contrôlées par les services vétérinaires, afin de protéger les consommateurs et la réputation de leurs salles. D’ailleurs, selon nos sources, un bon nombre d’entre ces intoxications sont enregistrées, durant les mariages célébrés dans des salles, ou même à l’extérieur, car on y trouve souvent des citernes d’eau polluée. On a également constaté, que le couscous et la viande conservés dans de mauvaises conditions font des ravages. S. Moumen
22 mai 2011
S.Moumen