La commune de Mellakou vient de bénéficier un lycée 800/200 pour les scolarisés de la région et sera inauguré en septembre prochain, a confié le wali à L’Echo d’Oran, lors d’une visite sur les lieux. Avec un délai de 12 mois et implanté sur une poche foncière appartenant à l’ex-COPAWIT,
ce lycée est construit par sept entreprises pour un coût de 240.950.700 DA et d’une capacité de 800 places pédagogiques. La nouvelle infrastructure accueillera les 500 lycéens de Mellakou recensés à Tiaret, Frenda et Medroussa et dans d’autres daïras voisines, a indiqué le directeur de l’Education. La même commune a bénéficié de plusieurs projets, comme ce tronçon de 6 km réalisé en un laps de temps contre une enveloppe financière de plus de 37.000.000 DA où sont regroupés plus de 50 éleveurs avec des milliers de têtes d’ovins et de bovins, le projet de la protection de la ville des inondations et une retenue collinaire. Les infrastructures du secteur de la Culture, et vu le manque d’expérience, ont été transférées provisoirement à la tutelle de la Jeunesse et des Sports et seront équipées dans les prochains jours de livres, de matériel informatique et de jeux de loisir ainsi le chauffage, dont le montant avancé du chapitre des fonds communs est de 15 millions de dinars. Mellakou reste un exemple à suivre pour le civisme d’une population sans élus. Seuls, les notables font cavaliers en solo. La seconde étape a conduit la délégation à Medroussa, où pas moins d’une dizaine de projets ont été inspectés, les 68 LSP avec un taux d’avancement de 50 % et les 40 RHP en cours de réception avec, comme prévue, la remise des clés le mois de juillet prochain avec les 1940 unités éparpillées à travers les quatre coins de la région. Sur les lieux, une seconde décision a été prise pour le transfert de la bibliothèque à la DJS, qui sera transformée en maison de Jeunes. Une cagnotte de 200 millions de centimes a été versée dans le compte de la nouvelle mosquée. Quant aux travaux restants, ils seront pris en charge par la DUCH. La visite a été clôturée par le choix de plusieurs terrains et une halte à Oued Louhou, où sont regroupées une soixantaine de familles rurales. Hamzaoui Benchohra
23 mai 2011
ENSEIGNEMENT