B. KACEM
Le bourg Lahrach, situé seulement à un jet de pierres de la collectivité de Naïma, une localité située à 52 Km au sud du chef-lieu de wilaya Tiaret, où vivent 24 familles rurales, se trouve encore pris en otage et dans la marginalisation. Selon le porte-parole des 24 familles, M.Belaidi, un jeune propriétaire terrien «le bourg est loin d’entrevoir les prémices d’un changement.
Tout est resté à l’état brut. Les gens, ici, vivent leur quotidien au gré des changements climatologiques face à l’immensité de la steppe.» Rien ne ressemble à la vie dans une commune considérée, à juste titre, la plus riche pour son foncier steppique et zone de passage des oléoducs dont la collectivité tire des dividendes importantes. A Lahrach, les écoliers continuent à user leurs godasses pour rejoindre les classes, l’eau fait défaut, les structures sanitaires et administratives sont en déficit. Enfin, la population de cette petite contrée continue à subir l’indigence et les difficultés.
N°3513 – SAMEDI 28 MAI 2011 La Voix de l’Oranie
28 mai 2011
Boudali. KACEM, Naima